EMBRYOPHYTES ou CORMOPHYTES ou ARCHÉGONIATES
Diversité morphologique des Embryophytes
Diversité morphologique des Embryophytes
Jean-Yves Dubuisson
Les Embryophytes sont morphologiquement très diversifiées, avec un appareil végétatif allant du thalle (dépourvu de tige et de feuille) le plus simple au cormus complet (comprenant tige, feuille et racine) et à architecture complexe, avec une taille ne dépassant pas quelques millimètres (quelques Hépatiques, certaines lentilles d’eau…) ou formant des arbres dépassant les cent mètres de hauteur (certains séquoias et eucalyptus). La morphologie du thalle le plus simple est réduite à une lame (unistratifiée ou pluristratifiée) à croissance horizontale généralement dichotome (se divisant en deux). Cette morphologie s’observe chez les Hépatiques thalloïdes et les Anthocérotes. Le cormus complet correspond à l’association de trois organes – une tige, des feuilles et des racines – qui sont normalement vascularisés (ils possèdent donc des tissus conducteurs, incluant le xylème dont les parois sont lignifiées). Le cormus le plus simple se résume à une tige unique (un axe normalement cylindrique à croissance normalement verticale). Les plantes à cormus sont représentées par les plantes vasculaires (encore appelées Trachéophytes). Les Hépatiques à lobes et les mousses vraies présentent un thalle élaboré de forme cylindrique mimant une tige portant des lobes latéraux ressemblant à des feuilles. Toutefois, les « tiges » et les « feuilles » de ces deux groupes ne sont pas vascularisées et ne sont pas homologues des vraies tiges et feuilles des Trachéophytes. Ainsi, le vrai cormus n’étant observable actuellement que chez les Trachéophytes, le nom traditionnel des Cormophytes ne peut être appliqué à l’ensemble des Embryophytes. Chez les Trachéophytes, les feuilles – quand elles sont présentes – ont pour première fonction la photosynthèse, mais elles portent également les organes reproducteurs, comme les sporanges chez les fougères, ou participent à la formation des pièces reproductrices, comme les pièces florales des Angiospermes.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Jean-Yves DUBUISSON : professeur des Universités, Sorbonne université
- Sabine HENNEQUIN : maître de conférences, Sorbonne université
Classification
Médias
Diversité taxonomique des Embryophytes
Jean-Yves Dubuisson
Embryon d’une plante
Encyclopædia Universalis France
Cycle de vie de base des Embryophytes
Encyclopædia Universalis France
Autres références
-
EUCARYOTES (CHROMOSOME DES)
- Écrit par Denise ZICKLER
- 7 721 mots
- 9 médias
...(faux-bourdon) alors que les diploïdes sont des femelles (la différenciation entre reine fertile et ouvrière stérile est liée à la nutrition embryonnaire). Chez les plantes supérieures, on peut dans certaines espèces induire le développement de plantes monoploïdes à partir de grains de pollen. Ces plantes... -
ALGUES
- Écrit par Bruno DE REVIERS
- 4 869 mots
- 9 médias
Comme les embryophytes – souvent nommées plantes terrestres et qui regroupent, au sens large, les mousses, les fougères et les plantes à graines –, les algues possèdent de la chlorophylle. Ce pigment vert permet aux algues et aux embryophytes de fabriquer (synthétiser) de la matière vivante à partir... -
ANTHÉRIDIES & ARCHÉGONES
- Écrit par Michel FAVRE-DUCHARTRE
- 957 mots
- 1 média
-
BOTANIQUE
- Écrit par Sophie NADOT et Hervé SAUQUET
- 5 647 mots
- 7 médias
- Afficher les 13 références
