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COTILLON, danse

Danse de salon, le cotillon est né en France au xviiie siècle. C'était d'abord une figure de contredanse, sorte de branle à quatre ou à huit personnes. L'appellation proviendrait d'une chanson en vogue à l'époque : « Ma commère, quand je danse, mon cotillon va-t-il bien ? » Au xixe siècle, le cotillon fut fort populaire en France et en Allemagne ; il devint alors une espèce de fantaisie récréative comprenant plusieurs scènes mimées par les danseurs, à l'invitation d'un couple menant le jeu. Il commençait par une promenade, que suivaient une valse, une polka, une mazurka. Ordinairement, il terminait un bal à la manière d'un quadrille. Le nombre des figures exécutées au cours d'un cotillon était innombrable. Très souvent, le cotillon se terminait par une figure connue de tous les participants ; elle précédait le salut que les couples adressaient à la maîtresse de maison. Par extension, on appelle aussi « cotillon » une farandole de fin de bal. Le Cotillon est encore le titre d'une opérette du compositeur Henri Casadesus (1879-1947).

— Pierre-Paul LACAS

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Écrit par

  • : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien

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