- 1. Origines et principales caractéristiques du cotonnier
- 2. L’aire géographique de la culture du cotonnier
- 3. Les évolutions géographiques de la demande de coton
- 4. L’essor des demandes de fibres de coton et de graines de coton
- 5. Des conditions de production du coton très contrastées
- 6. L’instabilité croissante des prix
- 7. La réorientation des flux d’échanges du coton
- 8. Bibliographie
COTON
L’aire géographique de la culture du cotonnier
Le cotonnier craint le gel, et ne peut donc être cultivé dans le domaine bioclimatique tempéré qu'aux latitudes les plus méridionales, telles celles de la Grèce ou de l'Espagne méridionales. Son principal domaine d'implantation est toutefois celui des climats subtropicaux et tropicaux à saisons alternées où se succèdent au cours de l'année une saison des pluies, qui est indispensable à son développement, et une saison sèche, qui est nécessaire à la maturation de ses fruits, les « capsules ». Celles-ci contiennent des graines (environ une trentaine par capsule), elles-mêmes entourées de poils très fins : les fibres de coton. Dans les régions marquées par la semi-aridité, la culture du coton implique l'irrigation : c'est le cas en Égypte, en Asie centrale (en Ouzbékistan), dans le sud-ouest des États-Unis ou en Chine. Ailleurs, des apports complémentaires d'eau sont souvent utiles. Plus de 55 p. 100 des superficies cotonnières mondiales (75 p. 100 en Chine) bénéficient de l'irrigation : elles sont à l'origine des trois quarts de la production mondiale de coton. Le cotonnier, bien que plante pérenne, est cultivé comme une plante annuelle: il est ressemé chaque année. Lors de la récolte, qui peut s'effectuer mécaniquement ou à la main, le « coton-graine », c'est-à-dire le coton avant égrenage, comprend en moyenne 55 p. 100 de graines, 40 p. 100 de fibres et 5 p. 100 de débris végétaux divers.
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Écrit par
- Jean-Paul CHARVET : professeur émérite à l'université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, membre de l'Académie d'agriculture de France
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