CSARDAS ou CZARDAS, danse
Danse populaire hongroise, autrefois en vogue dans la haute société, mais toujours exécutée par les paysans (fêtes des moissons, mariages). Le mot csárda désigne une auberge de la Puszta. La csardas est à deux ou à quatre temps ; elle comprend habituellement deux parties : un mouvement lent introductif (lassu) et un mouvement rapide et fort agité (friss). « Les danseurs exécutent librement les pas selon leur fantaisie. Le nombre des couples est illimité. Le danseur tient la danseuse par la taille ou lui passe ses bras autour des épaules. Le couple tourne de droite à gauche ; le cavalier exécute des sauts en frappant de ses talons l'un contre l'autre tandis que la danseuse sautille, la main appuyée sur l'épaule de son partenaire » (J. Baril). Liszt a écrit plusieurs thèmes de csardas dans les Rhapsodies hongroises. Le chorégraphe Arthur Saint-Léon (1821-1870) introduisit une csardas dans Coppélia (ballet du premier acte).
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Pierre-Paul LACAS : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien
Classification