DARBOUKA
Modes de jeu
Le drâbkî (joueur de darbouka) tient son instrument sous le bras ou, plus communément, entre ses jambes. La darbouka est frappée des deux mains. La technique, tout en finesse, exige une précision digitale élevée. Les deux frappes principales sont le « tak » et le « doum ». Le doum, un son grave, est joué par les doigts de la main droite (en excluant le pouce), qui frappent le centre de la membrane. Le tak, exécuté par la main droite et/ou par la main gauche, produit un son court et percutant. Le son étouffé, appelé le « es », remplit les espaces jusqu'à suggérer des notes mortes.
Comme avec le tabla indien, les polyrythmies sont favorisées par la variété des timbres possibles : graves, aigus, claquants, amortis...
La technique de jeu inclut également des roulements (frappes rapides des deux mains alternées), des ornements – comme les roulements avec les doigts –, ainsi que des appoggiatures (petites notes qui durent généralement la moitié de la note qu'elles précèdent). Il n'est pas étonnant que la darbouka soit surnommée « finger drum » ou « arab tabla ».
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Écrit par
- Eugène LLEDO : compositeur, auteur, musicologue et designer sonore
Classification
Médias