DENGUE (VACCIN CONTRE LE VIRUS DE LA)
Un vaccin toujours d’actualité
En dépit des promesses – réelles – du vaccin, il reste donc un travail considérable à accomplir avant de pouvoir mener une vaccination de masse dénuée de risques.
L’importance de vacciner contre la dengue reste d’actualité. Mais les difficultés à surmonter pour parvenir à augmenter l’du vaccin tout en diminuant les risques associés sont considérables. On ne savait pas qui, des anticorps ou des lymphocytes T spécifiques, étaient efficaces contre le virus, mais de nombreux travaux suggèrent maintenant que ce sont surtout des anticorps spécifiques qui assurent une réelle protection. Si ces mêmes anticorps sont responsables des accidents, ce constat guide la recherche vers l’identification des fragments de l’ antigène vaccinal qui permettraient la meilleure réponse en anticorps protecteurs, sans risque d’ADE. Cela pousse également vers une recherche visant à favoriser quand même l’expansion des cellules T tueuses spécifiques des cellules infectées par le virus. Il va aussi s’agir de comprendre pourquoi l’efficacité de la réponse immune contre le variant DEN-2 est si faible.
Des vaccins concurrents japonais et brésiliens, entrés en phase III au printemps de 2018, peuvent apporter certaines réponses. L’Agence européenne du médicament, suivant l'avis positif du Comité des médicaments à usage humain, recommande l'administration du vaccin Sanofi aux personnes âgées de 9 à 45 ans ayant déjà été infectées par le virus et vivant dans des zones d’endémie.
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Écrit par
- Gabriel GACHELIN : chercheur en histoire des sciences, université Paris VII-Denis-Diderot, ancien chef de service à l'Institut Pasteur
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