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SÉVERAC DÉODAT DE (1872-1921)

Originaire de Saint-Félix-de-Caraman (Haute-Garonne), Séverac trouve dans l'enseignement de Vincent d'Indy à la Schola cantorum, et dans l'exemple du maître, une raison de retourner en Cerdagne. Ses opéras-comiques nous mènent l'un dans le Lauraguais (Le Cœur du moulin, 1903-1908), l'autre à Béziers (Héliogabale, 1910) ; ses poèmes symphoniques et surtout ses pièces pour piano (Le Chant de la terre, 1900 ; En Languedoc, 1904 ; Baigneuses au soleil, 1908 ; Cerdaña, 1910-1911) sont d'une écriture forte et charpentée comme celle de son maître, mais où se décèle une subtile influence debussyste. Debussy disait : « Sa musique sent bon. »

— Philippe BEAUSSANT

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Écrit par

  • : directeur de l'Institut de musique et danse anciennes de l'Île-de-France, conseiller artistique du Centre de musique baroque de Versailles

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