- 1. Un timide retour de la croissance
- 2. Les raisons du ralentissement
- 3. Le syndrome de la pénurie d'épargne
- 4. La douloureuse transition des pays de l'Est
- 5. Un nouvel espace pour l'Europe de l'Ouest
- 6. Accroissement de l'aide au Tiers Monde
- 7. Déceptions au sujet du développement
- 8. Le poids accru de l'endettement
- 9. Menaces sur le commerce mondial
- 10. La zone de libre-échange nord-américaine
- 11. Les progrès de l'intégration en Amérique latine
- 12. Rivalités sur l'intégration en Asie
- 13. Un nouveau plan pour l'Afrique
- 14. Le Moyen-Orient victime de la guerre
ÉCONOMIE MONDIALE 1991 : une économie convalescente
Accroissement de l'aide au Tiers Monde
Sujet d'espoir pour les républiques de l'ancien empire soviétique et pour ses ex-satellites, mais d'inquiétude pour les autres receveurs d'aide, une redistribution des cartes du développement dans le monde paraissait se préparer vers la fin de 1991. Dans l'immédiat, les choses semblaient se présenter favorablement, même si la stagnation économique des pays développés se répercutait sur ceux du Tiers Monde (une croissance de 1 p. 100 chez les premiers en entraîne généralement une de 0,7 p. 100 chez les seconds, selon la Banque mondiale).
Le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique (O.C.D.E.) sur l'endettement a constaté, au début de septembre 1991, que les flux nets de capitaux en direction des pays en développement (P.E.D.) étaient redevenus positifs en 1990, pour la première fois depuis 1982. Le retour des capitaux qui avaient fui le Mexique et le Chili pouvait servir d'exemple pour d'autres pays endettés. Cependant, plus de la moitié des prêts à long terme aux nations du Tiers Monde restaient octroyés par les institutions financières internationales, signe de la réticence persistante des banques.
La Banque mondiale prévoyait d'accroître le montant de son concours financier aux P.E.D. et, parallèlement, celui de ses décaissements nets, malgré la diminution des remboursements au cours de l'exercice précédent. De même, le F.M.I. est redevenu, au cours de l'exercice terminé le 31 avril, pour la première fois depuis onze ans, un pourvoyeur net de capitaux. Le rapport annuel de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (C.N.U.C.E.D.) a accordé, à la mi-septembre, un satisfecit aux pays riches pour leur attitude positive en ce domaine.
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Écrit par
- Tristan DOELNITZ : journaliste économique et financier
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