- 1. Réduction des échanges mondiaux
- 2. Croissance sans éclat aux États-Unis
- 3. Coup de frein sur la croissance chinoise
- 4. Croissance portée par la reconstruction au Japon
- 5. Croissance en panne en Europe
- 6. Poursuite de l'assainissement des finances publiques européennes
- 7. Vers une résorption de la crise de la dette de la zone euro ?
- 8. Le monde émergent soumis à rude épreuve
- 9. L'inflation en berne
- 10. L'Europe à une autre échelle ?
- 11. Bibliographie
ÉCONOMIE MONDIALE 2012 : le monde dans la crise
L' économie mondiale a dû affronter des vents contraires de plus en plus violents en 2012. L'année a été marquée par la poursuite de la crise des dettes souveraines, particulièrement dans la zone euro, et par une forte progression du chômage dans de nombreux pays développés. Victime de ce contexte, la croissance mondiale s'est affaissée, pour se situer à + 3,3 p. 100 (après + 3,8 p. 100 en 2011). Selon les projections du F.M.I., la croissance a ralenti dans les pays développés (+ 1,3 p. 100, après + 1,6 p. 100 en 2011) et dans le monde émergent (+ 5,3 p. 100, après + 6,2 p. 100 en 2011). Les pays développés ont été confrontés à une chute de la consommation, provoquée par la détérioration de leur marché du travail et par des tensions persistantes liées à la crise de la dette publique, qui pèsent sur la confiance des investisseurs. Les pays émergents ont souffert du ralentissement de la demande mondiale, aggravé par l'entrée en récession de la zone euro et l'affaiblissement de la croissance dans le reste du continent européen.
Réduction des échanges mondiaux
La demande mondiale en biens et services s'est réduite à + 3,2 p. 100 (après + 5,8 p. 100 en 2011), s'éloignant encore un peu plus du fort rebond qu'elle avait connu en 2010 (+ 12,8 p. 100). Les échanges mondiaux ont ralenti, imitant en cela l'activité globale, mais aussi parce qu'ils ont été pénalisés par la diminution des exportations chinoises, elle-même provoquée par la baisse de la demande en provenance de l'Union européenne, leur premier débouché. La forte volatilité des marchés financiers a également pesé sur le coût du financement de l'économie et, en conséquence, sur les investissements internationaux.
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Écrit par
- Nicolas SAGNES : B.N.P.-Paribas
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Médias