Elektra, STRAUSS (Richard)
Forme - Monologue
L'ouvrage n'est pas long – à peine plus d'une heure et demie – mais le rôle-titre est presque toujours en scène et soumis à des exigences de puissance, de tension et d'intensité qui ne se relâchent jamais. Son grand moment est ce monologue introductif, passage névrotique où Elektra invoque la mémoire de son père assassiné, Agamemnon, et passe par des états d'âme allant de l'amour filial à l'imprécation exaltée, de la rancœur morbide aux appels à la vengeance sanglante. On assiste à une incoercible progression vers la sauvagerie, la chanteuse et l'orchestre s'enflammant mutuellement jusqu'à un paroxysme de violence.
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Écrit par
- Christian MERLIN : agrégé de l'Université, docteur ès lettres, maître de conférences à l'université de Lille-III-Charles-de-Gaulle, critique musical