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ÉNERGIES RENOUVELABLES

L’origine des énergies renouvelables

Les énergies renouvelables sont principalement issues du Soleil. En effet, au-delà de la conversion thermique (production de chaleur) ou photovoltaïque (production d’électricité) de son rayonnement, le Soleil est également responsable du vent (du fait des différences de température entre de grandes masses d’air), qui permet le développement de l’énergie éolienne, ainsi que de la pluie (à cause de l’évaporation des eaux océaniques), qui alimente barrages et cours d’eau pour produire une énergie dite hydraulique. Il est aussi à l’origine, à cause du vent, de la formation des vagues, qui peuvent être une source d’énergie, ou encore de la différence de température entre la surface et la profondeur des mers et des océans, qui peut également être exploitée pour produire de l’énergie. Enfin, il ne faut pas oublier le rôle essentiel du Soleil dans le développement de la biomasse et, donc, des bioénergies.

Mais d’autres phénomènes physiques naturels sont également à l’origine des énergies de flux :

– la gravitation, à travers les interactions de la Lune et du Soleil avec la Terre, provoque des marées qui peuvent être exploitées à des fins énergétiques grâce à des usines marémotrices et des hydroliennes. Il s’agit là des courants de marée et non pas des grands courants marins thermiques qui n’ont pas d’application énergétique directe, mais qui ont une influence sur le climat ;

– la force de Coriolis, due à la rotation de la Terre, est à l’origine de la direction des vents dominants ;

– les réactions nucléaires qui ont lieu à l’intérieur de la Terre produisent de la chaleur et sont à l’origine de la géothermie qui exploite ce flux. On associe aussi à la géothermie l’exploitation de l’échauffement, par le Soleil, de la surface du sol (dans les premiers mètres de profondeur) ;

– la structure et le mouvement des plaques tectoniques, qui forment la lithosphère (enveloppe rigide externe de la Terre), sont à l’origine du volcanisme, qui peut être exploité à des fins énergétiques, de l’existence de sources chaudes en surface et des geysers. Il faut également mentionner la production naturelle d’hydrogène issue de la dissociation des molécules d’eau sous l’effet de très hautes températures (entre 850 et 2 500 0C). Ces conditions peuvent se rencontrer dans les profondeurs océaniques, au niveau des sources hydrothermales associées aux dorsales océaniques, mais il n’existe pas de solutions industrielles pour exploiter cette ressource ;

– la différence de salinité entre l’eau des mers et océans et celle des fleuves qui s’y jettent est susceptible d’exercer sur une membrane (séparant ces deux eaux) une pression (dite osmotique) qui peut être convertie en énergie. On parle alors d’énergie osmotique.

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Écrit par

  • : ancien directeur de la recherche et directeur scientifique adjoint de l'Agence de l'environnement de la maîtrise de l'énergie (ADEME)

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Médias

Consommation d’énergie primaire en France (métropole et départements ultramarins) - crédits : Encyclopædia Universalis France

Consommation d’énergie primaire en France (métropole et départements ultramarins)

Consommation d’énergie finale en France (métropole et départements ultramarins) - crédits : Encyclopædia Universalis France

Consommation d’énergie finale en France (métropole et départements ultramarins)

Production d’électricité en France (métropole et départements ultramarins) - crédits : Encyclopædia Universalis France

Production d’électricité en France (métropole et départements ultramarins)

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