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ÉPITHALAME

« Ô hymen ! Ô hyménée ! » scandait dans l'ancienne Grèce la marche des époux vers la demeure du mari ; ce cri devint le refrain de l'épithalame (du grec épi, « sous, près de », et thalamos, « chambre », en particulier « chambre nuptiale, lit »), ou poème, et, après Stésichore, chant choral en l'honneur des nouveaux mariés. Le psaume XLIV de David et le Cantique des cantiques sont parfois considérés comme des épithalames ; on attribue à Hésiode, ensuite, l'un des premiers épithalames, en l'honneur de Thétis et de Pélée ; il nous reste quelques vers de ceux de Sappho ; plus tard, Théocrite (Épithalame de Ménélas et d'Hélène), puis, à Rome, Catulle (Épithalame de Julie et de Menlius), sans dédaigner la licence des vers fescennins, s'y exercent. Le genre se maintient à travers le Moyen Âge et la Renaissance (Ronsard, Malherbe) jusqu'au romantisme anglais (Epithalamion de Spenser), et, jusqu'à nos jours, avec les couplets des noces paysannes ou les poèmes de princière circonstance (Épithalame de Napoléon et de Marie-Louise).

— Barbara CASSIN

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  • POÉSIES, Catulle - Fiche de lecture

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    • 850 mots
    Catulle donne ici également des épithalames, pièces offertes aux jeunes époux lors de leur mariage, célébrant le dieu Hyménée qui les unit ; des poèmes mythologiques, Les Noces de Thétis et de Pélée, La Chevelure de Bérénice ; des dialogues sur des thèmes convenus, depuis les remerciements...