ÉRICALES
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Biologie et écologie
Les Éricales sont presque toujours associées à des champignons endotrophes, au moins au niveau des racines, où les mycorhizes provoquent souvent la formation de nodosités. Dans certains cas, le mycélium semble infester la totalité de la plante, y compris la graine : les deux partenaires sont alors dispersés simultanément. La symbiose, nécessaire, est équilibrée par destruction partielle du champignon lorsqu'il devient trop envahissant. L'hétérotrophie partielle est fréquente, et devient totale chez les plantes sans chlorophylle (Pyrolacées-Monotropées) ; les autres Pyrolacées passent par deux phases successives : la germination donne naissance à un organe thalloïde entièrement hétérotrophe, qui vit dans l'humus pendant des mois avant de devenir une plante aérienne, chlorophyllienne, à biologie partiellement hétérotrophe.
La plupart des Éricales croissent dans des milieux bien éclairés à humidité atmosphérique élevée et température peu variable, sur sol acide et humique ; ces conditions se rencontrent principalement dans les régions maritimes tempérées ou les mon-tagnes tropicales. Plantes grégaires, les Éricales sont fréquemment dominantes dans certaines communautés végétales ; elles jouent souvent un rôle de pionniers sur les sols squelettiques (landes sur granite, broussailles à rhododendrons des volcans des îles de la Sonde), où elles contribuent à la formation du sol. Certaines espèces tropicales sont épiphytes (Vaccinium).
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Écrit par
- Aline RAYNAL : assistante au Muséum national d'histoire naturelle
Classification
Médias
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