ÉRICALES
Position systématique
Les Empétracées, bien que parfois rapprochées des Euphorbiacées ou des Célastracées, semblent devoir se placer dans l'ordre des Éricales, malgré leur structure florale simplifiée. Les Diapensiacées ont une position moins certaine, et l'on peut également les rapprocher des Rosales. Outre ces deux familles marginales, les autres Éricales forment un groupe très homogène, dans lequel la classification reste controversée : le découpage en familles est lui-même difficile.
Les Éricales sont parfois rapprochées des Pariétales ou des polycarpiques, mais elles sont surtout proches des Ébénales et Contortales. Ces trois ordres voisins donnent l'image de plantes assez primitives, probablement anciennes.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Aline RAYNAL : assistante au Muséum national d'histoire naturelle
Classification
Médias
Autres références
-
BRUYÈRE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 340 mots
À peu près passées sous silence par les médecins de l'Antiquité (qui citaient surtout les Erica méditerranéens), les bruyères furent, à la Renaissance, jugées capables de fragmenter et de chasser les calculs urinaires. Rarement citée diurétique, « ophtalmique » aux xviie et...
-
MYRTILLE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 335 mots
Récoltée en masse pour la gelée et la liqueur dans les régions où elle abonde (60 000 t certaines années, en Bavière), la myrtille est aussi un fruit médicinal non négligeable. Elle renferme, outre les quatre cinquièmes de son poids d'eau, 5 à 7 p. 100 de sucres, des tanins, des acides (citrique,...