- 1. L'architecture coloniale espagnole
- 2. La Nouvelle-Angleterre
- 3. Le XVIIIe siècle georgien
- 4. Autour de l'Indépendance
- 5. Thomas Jefferson, président-architecte
- 6. La nouvelle Athènes
- 7. Le pittoresque
- 8. Le néo-gothique victorien
- 9. La modernité néo-romane de Henry H. Richardson
- 10. L'École des beaux-arts et l'Amérique
- 11. Le monumentalisme de l'agence McKim, Mead & White
- 12. L'École de Chicago
- 13. Louis Sullivan
- 14. Frank Lloyd Wright
- 15. Innovations dans l'habitat californien
- 16. L'architecture Art déco
- 17. Le style international
- 18. Le classicisme du style international d'après guerre
- 19. Le purisme de Mies van der Rohe
- 20. Variations sur le style international
- 21. Les contestations du style international
- 22. Louis Kahn
- 23. Le postmodernisme
- 24. Entre Rome et Las Vegas : Robert Venturi
- 25. Le néo-corbusianisme de Richard Meier
- 26. Philip Johnson et le pluralisme contemporain
- 27. Les architectures du déconstructivisme
- 28. Les derniers feux du postmodernisme
- 29. Vers une nouvelle génération de tours
- 30. L'architecture à l'ère de la mondialisation
- 31. Les suites du 11 septembre 2001 : la difficile gestation d'un projet commémoratif
- 32. Bibliographie
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) L'architecture
Variations sur le style international
Nombreux ont été les épigones de Mies van der Rohe. Parmi les grandes agences inspirées peu ou prou par son exemple, en particulier par l'importance accordée aux structures, il faut citer l'agence Skidmore, Owings & Merrill (S.O.M.), véritable General Motors de l'architecture. Le Lever House à New York (1952) dû à Gordon Bunshaft de l'agence S.O.M. a fait figure, comme le Seagram Building, de modèle de l'immeuble de bureaux pendant les Trente Glorieuses (1945-1975) aux États-Unis. On ne compte plus les sièges d'entreprises, les banques, les édifices culturels, les hôtels, etc. réalisés par cette firme. Son savoir-faire en matière d'ingénierie et d'architecture, l'efficacité de ses équipes de projets, son implantation dans les principales métropoles américaines où elle construit des bureaux lui ont permis de répondre à toutes les commandes d'édifices publics et commerciaux. Des problèmes techniques de plus en plus complexes sont résolus, en particulier celui de la construction de tours de plus en plus hautes, comme le John Hancock Center à Chicago (1970) et surtout la tour Sears (1974) également à Chicago (443 m de haut). La crise économique des années 1970 a mis un terme à cette tendance au gigantisme architectural (dont les tours jumelles du World Trade Center à New York [1973] de Minoru Yamasaki étaient une autre expression).
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Écrit par
- Claude MASSU : professeur d'histoire de l'art à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne, directeur de l'École doctorale d'histoire de l'art
Classification
Médias