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BARRYMORE ETHEL (1879-1959)

Actrice de théâtre et de cinéma américaine née le 15 août 1879 à Philadelphie, morte le 18 juin 1959 à Hollywood.

Ethel Barrymore (née Blythe) est la fille des comédiens Maurice Barrymore (Herbert Blythe de son vrai nom) et Georgiana Drew. Elle fait ses débuts au théâtre en 1894 à New York dans une troupe dirigée par sa grand-mère, Louisa Lane Drew. Ethel Barrymore connaît ses premiers succès sur les planches à Londres, dans The Bells et Peter the Great (1897-1898). Elle fait ses débuts à Broadway dans la pièce Captain Jinks of the Horse Marines (1901).

Son esprit, son style et sa voix inimitables font d'Ethel Barrymore la « première dame » du théâtre américain. Elle joue notamment dans les pièces Alice-Sit-by-the-Fire (1905), Mid-Channel (1910), Trelawny of the « Wells » (1911), Déclassée (1919), The Second Mrs. Tanqueray (1924), The Constant Wife (1928), Scarlet Sister Mary (1931), Whiteoaks (1938) et The Corn Is Green (1942). En 1928, elle inaugure à New York le théâtre baptisé en son honneur Ethel Barrymore Theater, avec The Kingdom of God.

Ethel Barrymore travaille également au music-hall, à la radio et à la télévision, et joue dans plusieurs films. Avec ses frères John et Lionel Barrymore, Ethel, si elle mesure le potentiel du cinéma naissant, n'est pas très à l'aise à l'écran. Elle joue son premier rôle dans The Nightingale (1914) et tourne dans plusieurs films réalisés à New York et Hollywood jusqu'en 1919. Cependant, elle n'est attirée ni par Hollywood ni par les rôles au cinéma, et décide de retourner à New York et au théâtre.

Elle revient à l'écran en 1933 dans Rasputin and the Empress (Raspoutine et sa cour), seul film où elle joue aux côtés de ses frères. En 1944, elle accepte le rôle de la pauvre mère de Cary Grant dans le film de Clifford Odets None but the Lonely Heart (Rien qu'un cœur solitaire). Son interprétation très juste est récompensée par l'oscar du meilleur second rôle féminin. Elle se fait également remarquer dans The Spiral Staircase (1946 ; Deux Mains, la nuit) et semble enfin avoir trouvé sa place au cinéma. À la fin de sa vie, on lui confie surtout des rôles de femme autoritaire mais néanmoins sympathique. Ses mémoires (Memories, an Autobiography) paraissent en 1955.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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Écrit par

  • Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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