ÉTOILES
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Évolution des étoiles
L'étude de l'évolution stellaire a pour but de fournir l'interprétation physique de l'ensemble des observations dont on dispose sur la structure des étoiles. Le développement considérable de cette discipline depuis la fin des années 1950 a largement profité des performances croissantes des ordinateurs et de la mise au point des techniques d'analyse numérique adaptées. Parallèlement, les progrès rapides enregistrés en physique nucléaire ont permis d'affermir la connaissance des mécanismes de production d'énergie qui entretiennent le rayonnement des étoiles pendant la majeure partie de leur vie.
Si l'on excepte les novae et les supernovae, ainsi que les nébuleuses planétaires et certaines phases géantes rouges, l'observation montre que les étoiles sont des objets en équilibre hydrostatique : leurs propriétés observables n'évoluent que très lentement dans le temps. Cela permet de faire usage du théorème du viriel qui permet en principe de dégager les grandes lignes de l'évolution stellaire. L'énergie potentielle gravitationnelle Ω (négative) et l'énergie cinétique interne totale T (somme de l'énergie cinétique thermique des particules et de l'énergie cinétique associée aux mouvements d'ensemble de la matière stellaire : rotation de l'étoile, convection, turbulence, etc.) d'une étoile sont liées par la relation :

Il en résulte que l'énergie gravitationnelle que peut libérer une étoile en se contractant est pour moitié stockée sous forme d'énergie interne, alors que l'autre moitié est rayonnée dans l'espace. La contraction d'une proto-étoile cesse quand son cœur atteint la température de combustion de l'hydrogène, soit de 10 à 20 millions de degrés. Conformément au théorème du viriel, l'étoile a un rayon tel que son énergie interne totale soit égale à la moitié de l'énergie gravitationnelle libérée depuis le début de la contraction.
La fusion thermonucléaire de l'hydrogène en hélium fournit à l'étoile une énergie de loin supérieure à l'énergie gravitationnelle déjà libérée. L'étoile adopte alors une configuration stable de longue durée : elle a rejoint la séquence principale du diagramme de Hertzsprung-Russell, sur laquelle on recense la plupart des étoiles observées.
L'étoile se contracte à nouveau lorsque l'hydrogène est épuisé dans le cœur. Par la suite, plusieurs phases de combustion thermonucléaire d'éléments de masses atomiques de plus en plus élevées précédemment synthétisés se succèdent en alternance avec les phases de contraction gravitationnelle. Cette évolution, pendant laquelle la morphologie de l'étoile change beaucoup, arrive à son terme quand a été épuisée la totalité de l'énergie nucléaire disponible (fusion du silicium en fer et en nickel) ou bien encore quand la matière stellaire est parvenue à un état qui ne lui permet plus d'évacuer la majeure partie de son énergie, l'état dégénéré. Il n'existe pas de chemin évolutif unique, commun à toutes les étoiles. Ces dernières diffèrent entre elles dès leur formation par leurs masses et leurs compositions chimiques.
Les étoiles de petites masses, voisines de celles du Soleil, sont beaucoup plus nombreuses que celles de masses élevées (M ≥ 10 M⊙). On n'observe pas d'étoile de masse supérieure à environ 100 M⊙. Plus grande est la masse d'une étoile, plus grande est l'énergie gravitationnelle Ω ≃ — 3 GM2/5 R susceptible d'être libérée (G = constante d'attraction universelle ; R = rayon de l'étoile) ; cela lui permet d'atteindre des températures de plus en plus élevées.
Il est clairement établi que la composition chimique du gaz interstellaire au sein duquel les étoiles prennent naissance évolue dans le temps dans le sens d'un enrichissement en éléments lourds, synthétisés dans les étoiles. Ainsi les étoiles de formation relativement récente (population I) ont une composition voisine, en masse, de 70 p. 100 d'hydrogène, 28 p. 100 d'hélium et 2 p. 100 d'éléments lourds que l'on regroupe, par abus de langage, sous le nom de « métaux ». En revanche, les étoiles les plus vieilles (population II) sont beaucoup plus pauvres en métaux. Leur composition représentative est de 90 p. 100 d'hydrogène, 10 p. 100 d'hélium et 1 p. 1 000 de métaux. La composition chimique initiale d'une étoile affecte son évolution principalement pour deux raisons. La présence d'éléments lourds augmente l'opacité du gaz stellaire au rayonnement ; vers 106 K, cette opacité est principalement due à la présence des ions de carbone, d'azote, d'oxygène et de néon. D'autre part, ces mêmes noyaux peuvent catalyser les réactions de fusion thermonucléaire. C'est le cas de la fusion catalytique de l'hydrogène par le cycle CNO de Bethe.
En principe, la masse et la composition chimique d'une étoile suffisent à déterminer son évolution.
État de la matière aux densités stellaires
Des étoiles supergéantes – dont le rayon est plus de cinq cents fois supérieur à celui du Soleil – aux étoiles à neutrons – où il n'excède pas quelques dizaines de kilomètres –, la densité ρ de la matière stellaire suit à peu près la relation :log ρ ≃ 29,7 — 2,7 . lg R.. Elle varie donc sur plus de 20 décades. La densité d'un objet visible de masse M doit être inférieure à :

Dans les étoiles « normales », comme celles de la séquence principale ou les géantes rouges, la température est suffisamment élevée pour que la matière soit à l'état gazeux. Il est essentiel de connaître la pression qui règne à l'intérieur d'une étoile car ce sont ses variations d'un point à un autre qui produisent la force nécessaire pour équilibrer la force de gravité. À l'intérieur d'une telle étoile, les atomes sont ionisés. La pression due aux électrons libres s'ajoute à celle qu'exercent les ions. Les particules matérielles ne sont pas les seules à contribuer à la pression qui règne à l'intérieur d'une étoile : le champ intense de rayonnement électromagnétique exerce une pression proportionnelle à T4 qui peut, dans un gaz très chaud et peu dense, dominer celle qu'exercent les ions et les électrons. La pression exercée par les ions est bien représentée par la loi des gaz parfaits :

Ce sont les propriétés quantiques du gaz d'électrons qui influent le plus profondément sur le cours de l'évolution stellaire. Parce que ce sont des fermions (particules de spin égal à 1/2 ℏ, où ℏ est la constante de Planck), il existe une limite supérieure au nombre d'électrons de moment p que l'on peut trouver dans un gaz :

À basse densité, cette limite n'est pas atteinte, et la distribution des moments est très voisine de la distribution de Maxwell ; le gaz d'électrons se comporte comme un gaz parfait classique. En revanche, la limite précédente peut être asymptotiquement atteinte quand la densité numérique des électrons devient très élevée. La distribution des moments s'écarte alors notablement de celle de Maxwell en ce sens qu'un grand nombre d'électrons sont contraints d'acquérir un moment élevé, ce qui a pour effet d'accroître considérablement la pression. Le gaz est dit dégénéré. La transition s'effectue graduellement quand le nombre d'électrons par mètre cube dépasse la valeur numérique 1,44 × 1010 . T3/2. Ces conditions se rencontrent en particulier dans les naines blanches. La majeure partie de l'énergie interne du gaz d'électrons dégénéré n'est pas de nature thermique, comme dans un gaz classique, mais quantique ; elle ne peut pas être rayonnée. Même à température nulle, les électrons sont encore en mouvement et exercent une pression de dégénérescence proportionnelle à la puissance 5/3 de leur densité numérique.
Un gaz dégénéré d'électrons présente deux caractéristiques qui jouent un rôle important au cours de l'évolution d'une étoile :
– sa conductivité thermique est très élevée ; ce mécanisme de transport de l'énergie, ordinairement peu efficace dans une étoile en comparaison de celui qui est opéré par la convection et le rayonnement, devient dominant ;
– sa pression est très peu sensible aux variations de température ; dans une étoile, cela signifie que l'énergie thermonucléaire peut être libérée sans modification notable de l'équilibre mécanique de l'étoile, donc sans régulation efficace de la température ; son élévation rapide peut conduire à l'emballement des réactions thermonucléaires (« flash » de l'hélium ou du carbone).
À basse température et à basse densité, la pression d'un gaz d'électrons varie au cours d'un processus adiabatique comme la puissance 5/3 de la densité. Mais, quand la densité dépasse environ 109 kg . m—3, l'énergie de Fermi des électrons devient si grande qu'ils ont pour la plupart une vitesse très voisine de celle de la lumière. Le gaz d'électrons devient relativiste. Dans ces conditions, la pression ne varie plus que comme la puissance 4/3 de la densité. Au fur et à mesure que le cœur d'une étoile se contracte, sa pression croît de ce fait plus lentement en régime relativiste qu'en régime classique. Cela fixe à la masse qui peut soutenir la pression de dégénérescence des électrons une limite supérieure, appelée masse limite de Chandrasekhar, voisine de 1,4 M⊙. Ces propriétés du gaz d'électrons sont responsables des différences qui existent dans l'évolution des étoiles de différentes masses.
Évolution des étoiles de petites masses
On entend par étoiles de petites masses les étoiles dont la masse est voisine de celle du Soleil. L'évolution interne d'une étoile se traduit par des variations de sa luminosité totale et de sa température. La luminosité d'une étoile est entretenue par le débit d'énergie nucléaire ou gravitationnelle libérée dans son intérieur. La température effective de surface Te est liée à la luminosité L et au rayon R de l'étoile par la loi de Stefan :

La figure 2 représente l'évolution de trois étoiles de population I de masses égales à 1 M⊙, 1,25 M⊙ et 1,5 M⊙, représentée dans le diagramme de Hertzsprung-Russell. Ces étoiles demeurent très longtemps sur la séquence principale. Elles tirent leur énergie de la fusion de l'hydrogène en hélium par le cycle proton-proton qui présente trois branchements possibles. La quantité d'énergie libérée par les chaînes de réactions qui débutent par la réaction :


Quand à peu près 12 p. 100 de la masse d'hydrogène a été convertie en hélium, le cœur de ces étoiles se contracte à nouveau pour pallier l'épuisement des sources d'énergie nucléaire. Les couches d'hydrogène qui entourent le cœur sont comprimées et s'échauffent jusqu'à ce que s'y amorce leur combustion, dont le débit d'énergie relaye celui qui est dû à la contraction. À mesure que l'hydrogène brûle en couche, l'hélium produit vient ajouter sa masse à celle du cœur qui continue à se contracter suffisamment lentement pour que l'énergie qui en résulte puisse être régulièrement évacuée ; sa température reste voisine de celle de la couche adjacente d'hydrogène en combustion. Pour les étoiles de masses inférieures à environ 2 M⊙, cet accroissement de densité sans élévation correspondante de température conduit à la formation d'un cœur d'hélium dans lequel le gaz d'électrons est dégénéré. La conduction électronique élevée et le transport de l'énergie par les neutrinos contribuent à maintenir la température du cœur en dessous du seuil de combustion de l'hélium par la réaction « triple-α », et cela tant que sa masse n'a pas atteint environ 0,5 M⊙. Pendant ce temps, l'enveloppe d'hydrogène de l'étoile se dilate considérablement, sa température de surface diminue et l'étoile se déplace du point B au point C dans le diagramme HR (fig. 2). Cette expansion de l'enveloppe peut s'expliquer qualitativement de la façon suivante : si l'étoile s'était contractée de façon homologue, la température centrale se serait progressivement élevée. Mais l'apparition de la dégénérescence électronique s'étant opposée à cet accroissement, le cœur de l'étoile a stocké moins d'énergie interne que la moitié de l'énergie gravitationnelle libérée, comme requis par le théorème du viriel. C'est donc l'enveloppe de l'étoile qui a dû s'étendre pour emmagasiner la quantité d'énergie interne qui manque dans le cœur. Cette expansion à luminosité constante s'arrête quand se développent sur toute l'extension de l'enveloppe des mouvements de convection qui transportent très efficacement vers la surface l'énergie libérée dans les profondeurs de l'étoile, dont le débit s'ajuste dans le même temps pour faire face à cette fuite. La luminosité de l'étoile augmente fortement, et elle se déplace verticalement du point C au point D dans le diagramme HR : l'étoile est devenue une géante rouge. La masse du cœur dégénéré s'accroît rapidement et la contraction s'accélère, l'énergie est plus difficilement évacuée et la température s'élève. La fusion de l'hélium par la réaction triple-α s'amorce vers 108 K. L'élévation de température qui en résulte n'est pas accompagnée d'un accroissement correspondant de la pression : le gaz ne se détend pas. L'absence de ce mécanisme de régulation de la température, conjuguée à la forte variation du taux de la réaction triple-α, qui croît comme T40, conduit à un emballement thermonucléaire appelé « flash de l'hélium » qui ne s'interrompt que lorsque l'énergie thermique des électrons devient comparable à leur énergie de dégénérescence (énergie de Fermi). Alors seulement, la pression devient suffisante pour permettre au cœur de s'expanser et de se refroidir. La combustion de l'hélium s'apaise et continue pendant quelque 108 ans. Pendant ce temps, les grandeurs observables de l'étoile ont varié. Grâce à l'énergie libérée par la fusion de l'hélium (7,27 MeV par réaction), le cœur de l'étoile a pu récupérer la part d'énergie interne qui lui manquait. Son enveloppe se contracte, la convection disparaît et l'énergie est transportée moins efficacement vers la surface. La luminosité de l'étoile diminue, mais sa température augmente. L'étoile parcourt le trajet, appelé branche horizontale, qui caractérise les diagrammes HR des amas globulaires. Pendant cette phase de leur évolution, les étoiles ne sont pas stables vis-à-vis des oscillations de petites amplitudes ; elles deviennent des étoiles variables (type RR Lyrae). Une fois achevée, la combustion de l'hélium laisse un cœur composé de carbone et d'oxygène dont la contraction est interrompue une nouvelle fois par la dégénérescence du gaz d'électrons. À ce stade, la température est insuffisante pour initier la combustion du carbone et de l'oxygène. L'énergie est alors fournie par la combustion, en couches superposées, de l'hélium et de l'hydrogène. Il s'agit d'une situation très instable. L'hydrogène, dont la combustion fournit la plus grosse part de l'énergie, brûle de plus en plus loin du centre. Le flux lumineux, très intense, exerce sur les couches superficielles de l'étoile une pression de radiation qui peut les arracher et conduire à la formation d'une nébuleuse planétaire dont le rayonnement est excité par le cœur stellaire compact et très chaud qu'elles laissent derrière elles. Ce cœur, de masse inférieure à 1,4 M⊙, est stabilisé par la pression de dégénérescence électronique. Il se refroidit lentement par rayonnement pour devenir une naine blanche. On pense que c'est là le terme de l'évolution des étoiles de masse initiale inférieure à environ 4 M⊙.
Évolution des étoiles massives ; supernovae
Les étoiles massives de population I brûlent leur hydrogène par l'intermédiaire du cycle CNO, qui libère à peu près 25 MeV par noyau d'hélium formé. Leur temps de vie sur la séquence principale est voisin de :

En revanche, le cœur de carbone des étoiles de masse supérieure à environ 8 M⊙ brûle dans des conditions non dégénérées. Le néon produit brûle à son tour pour donner de l'oxygène, puis du silicium. À haute température, une partie des noyaux de silicium se désintègre en particules α qui sont recapturées par les noyaux restants pour former un cœur composé de fer et de nickel. Ces réactions, peu exo-énergétiques, épuisent les ressources nucléaires de l'étoile, qui présente à ce moment une structure « en pelure d'oignon » où le cœur de fer-nickel est surmonté de couches composées de silicium, puis d'oxygène, de néon, de carbone, d'hélium et enfin d'hydrogène. La masse du cœur de Fe-Ni est voisine de 1,4 M⊙. La température et la densité y sont respectivement voisines de 1010 K et 1013 kg . m—3 : le cœur est donc supporté par un gaz dégénéré d'électrons relativistes. Quatre phénomènes se produisent alors qui conduisent à son implosion :
– à cause de leur énergie de Fermi élevée (quelques dizaines de mégaélectronvolts), les électrons sont capturés par les noyaux environnants dans lesquels ils transforment un proton en neutron ; lors de chaque réaction, un neutrino est émis et un électron est ôté du gaz, dont la pression diminue ;
– les réactions de photodésintégration entrent en jeu en brisant les noyaux de fer et de nickel en particules α, puis ces dernières en neutrons et protons libres ;
– à cause de sa température extrêmement élevée, des paires de neutrinos sont créées dans le cœur et évacuent son énergie interne ;
– enfin, la combustion du fer et du silicium autour du cœur continue à en accroître la masse, qui vient à dépasser 1,4 M⊙.
Tout cela contribue à l'effondrement violent du cœur qui est alors principalement constitué de neutrons libres et à la formation d'une étoile à neutrons si la masse (≤ 2 M⊙) peut être supportée par la pression de dégénérescence des neutrons. Dans le cas d'une masse supérieure à 2 M⊙, l'effondrement du cœur ne peut pas être arrêté et donne naissance à un trou noir.
Cependant, toute l'étoile ne s'effondre pas. Le flux très intense de neutrinos et d'antineutrinos qui transportent l'énergie de liaison du cœur (environ 1046 joules) interagit efficacement, dans l'hypothèse des courants neutres, avec l'enveloppe de l'étoile qui est soufflée dans l'espace : c'est le second mécanisme d'explosion des supernovae, qui, cette fois, est associé à la formation d'un pulsar (exemple : nébuleuse du Crabe) ou d'un trou noir. L'évolution d'une étoile peut être compliquée par le phénomène de perte de masse qui affecte principalement les étoiles massives. Par ailleurs, plus de la moitié des étoiles de notre Galaxie appartiennent à un système binaire. Quand le compagnon le plus massif atteint la phase géante rouge, son enveloppe d'hydrogène, très étendue, peut être capturée par l'étoile la moins massive, laissant une naine blanche composée d'hélium. L'apport d'hydrogène frais sur l'étoile la moins massive peut provoquer un emballement thermonucléaire en surface conduisant au phénomène de nova.
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Écrit par
- André BOISCHOT : astronome titulaire à l'Observatoire de la Côte d'Azur
- Jean-Pierre CHIÈZE : ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique, docteur ès sciences
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