EXPÉRIENCE DE FARADAY
Vers le mouvement circulaire
Le 4 septembre 1821, Faraday met au point le dispositif qui répond à ses attentes et qu’il présentera le mois suivant sous la forme d’un article publié dans le Quaterly Journal of Science intitulé « New Electro-Magnetic Apparatus ». Pour cela, il utilise deux coupes. Celle de gauche, percée au fond, est remplie de mercure. Reliée à un générateur, une pointe de cuivre remonte par ce trou jusqu’à une certaine hauteur. Attaché à cette pointe (qui fait partie intégrante du circuit électrique) avec un lien souple, un aimant cylindrique dépasse légèrement au-dessus du mercure. Au milieu, un pilier en laiton supporte le fil électrique, qui vient affleurer le mercure. L’extrémité de ce fil, comme la pointe en cuivre, est recouverte (étamée) d’une couche d’étain pour obtenir une meilleure connectivité électrique. Lorsque le courant est établi, l’aimant se met à tourner autour du fil, dans un sens dépendant du sens de connexion des pôles de la batterie.
Faraday illustre aussi, dans le même montage, la réciprocité du mouvement : dans la coupe de droite, le barreau magnétique est cette fois fixé sur le support en cuivre, relié lui-même à la batterie. Ce récipient est également rempli de mercure, en laissant l’aimant dépasser légèrement. La difficulté supplémentaire fut, pour Faraday, de permettre la rotation du fil (rigide) venant plonger dans le mercure. Lorsque le courant est établi, le fil se met à tourner autour de l’aimant, dans un sens qui dépend, une fois encore, du sens de connexion de la batterie.
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Écrit par
- Nicolas NIO : ancien élève de l'École normale supérieure de Cachan, doctorant à l'Observatoire de Paris
Classification
Média