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FIÈVRE

Augmentation de la température corporelle ; elle apparaît dans de nombreuses manifestations pathologiques et doit être distinguée de l'élévation de la température due à l'effort, qui disparaît en quelques minutes. Le mécanisme de la fièvre, encore mal précisé, associe une élévation de la thermogenèse et une diminution de la déperdition de chaleur.

Le facteur commun de toutes les affections fébriles pourrait être une lésion des tissus, et notamment des leucocytes polynucléaires qui semblent sécréter une ou plusieurs substances pyrogènes.

Son importance en tant que signe diagnostique n'est plus à souligner, mais elle peut entraîner ses propres manifestations défavorables, notamment la déshydratation, voire la mort si elle dépasse 42 0C (température rectale) ; c'est pourquoi, à titre symptomatique, il est souvent préférable de la faire baisser par l'administration d'acide acétylsalicylique ou par des enveloppements tièdes ou froids, selon les cas, sans oublier la réhydratation éventuelle du malade.

— François BOURNÉRIAS

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