- 1. L'utilisation des produits dérivés comme instrument de couverture
- 2. L'utilisation des produits dérivés comme instrument de spéculation
- 3. Les caractéristiques communes : standardisation et garantie des transactions
- 4. Concurrence et partenariats
- 5. Les marchés O.T.C.
- 6. Quelques pertes retentissantes
- 7. Les marchés dérivés sont-ils dangereux ?
- 8. Bibliographie
FINANCE DE MARCHÉ Marchés dérivés
Quelques pertes retentissantes
Depuis les années 1990, on a assisté à de nombreux épisodes de pertes massives impliquant les produits dérivés. Les cas les plus marquants sont certainement la faillite de la banque Barings en 1994, du hedge funds L.T.C.M. en 1998, ainsi que la perte de près de 5 milliards d'euros de la Société Générale en 2008. Mais il ne s'agit pas là de cas isolés : on peut en effet recenser une trentaine de pertes impliquant les produits dérivés et supérieures à 100 millions de dollars.
Il convient, bien sûr, de distinguer entre les pertes dues à des fraudes ou à des malversations et celles qui sont liées à une mauvaise appréciation des risques. Les affaires Barings et Société générale relèvent de la première catégorie, L.T.C.M. de la seconde. Mais dans tous les cas, l’effet de levier des produits dérivés a été utilisé massivement pour démultiplier les engagements, ce qui explique l'ampleur des pertes. Par exemple, le montant notionnel des positions de L.T.C.M. sur les dérivés de taux s'élevait, avant la quasi-faillite, à plus de 1 000 milliards de dollars, alors que les capitaux propres du fonds n’étaient que de 4 milliards et son actif de 125 milliards. Dans le cas de la Société générale, la position prise par Jérôme Kerviel atteignait 50 milliards d’euros avant que les opérations de débouclage ne débutent, soit davantage que la capitalisation boursière de la banque...
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Gunther CAPELLE-BLANCARD : professeur des Universités
Classification
Média
Autres références
-
ACTIONNAIRES
- Écrit par Pierre BALLEY
- 8 189 mots
- 2 médias
La Bourse apporte, en principe, une réponse à cette question. Elle est en effet un marché secondaire (c'est-à-dire de titres déjà en circulation dans le public) des valeurs mobilières, ouvert à tous et soumis à des règles de fonctionnement qui visent à en assurer l'équité et la transparence.... -
AGENCES DE NOTATION
- Écrit par Patrick JOLIVET
- 3 415 mots
Les agences de notation financière, également appelées agences de rating ou agences de notation de crédit, ont pour rôle de fournir aux marchés financiers une information indépendante sur la capacité des emprunteurs à rembourser leur dette, à ne pas faire défaut. Si le marché du renseignement...
-
ANTICIPATIONS, économie
- Écrit par Christian de BOISSIEU
- 6 072 mots
- 4 médias
...nombreux arguments font pencher en faveur de l'hypothèse opposée, et de la reconnaissance par la théorie économique de l'hétérogénéité des anticipations. Il semble par exemple contradictoire d'élaborer une théorie de la finance en conservant le postulat d'homogénéité des prévisions de taux d'intérêt. Si... -
ARBITRAGE, finance
- Écrit par Gunther CAPELLE-BLANCARD
- 1 274 mots
Dans le domaine de lafinance, le terme arbitrage renvoie à une pratique qui ne laisse aucune place au jugement de valeur. Dans l'acception la plus large, arbitrer, en finance, signifie choisir parmi plusieurs stratégies similaires la plus avantageuse. Par extension, ce terme évoque la possibilité de... - Afficher les 92 références