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FRANCE (Arts et culture) L'art public

Le retour de la sculpture

Parallèlement à l'éclosion du 1 p. 100, instauré en 1951, les années d'après-guerre sont marquées par le retour de la sculpture dans l'environnement quotidien qu'est la ville ou le jardin public. Plusieurs expositions temporaires à l'extérieur du musée en sont à l'origine. Parmi celles-ci, citons Espace Architecture Forme Couleur, organisée par le groupe Espace à Biot en 1954.

À partir de 1956, l'exposition organisée par le Musée national d'art moderne et par le musée Rodin autour d'une sélection internationale de l'actualité de la sculpture et le premier Symposium français de sculptures présenté à Grenoble en 1967 sont deux étapes majeures de ce processus d'intégration. Cet intérêt pour une sculpture dépourvue de toute fonction commémorative, apparaît aussi dans d'autres pays européens avec les premiers parcs de sculptures (en 1961, ouverture du jardin de sculptures au musée Kröller-Müller aux Pays-Bas) et le lancement de Skulptur Projekte, un parcours de sculptures contemporaines à travers la ville de Münster en Allemagne. Par ailleurs, l'échec du concours international pour le Monument au prisonnier politique inconnu (1975) a porté un coup fatal à la tradition allégorique et monumentale de la statuaire. Malgré l'organisation d'un concours prestigieux et la désignation d'un lauréat, le monument n'a jamais été réalisé.

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Écrit par

  • : conservateur du Patrimoine, inspectrice de la création artistique, direction générale des créations, ministère de la Culture et de la communication
  • Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis

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Média

Monument aux bourgeois de Calais, A. Rodin - crédits : Simon Bilbault

Monument aux bourgeois de Calais, A. Rodin