- 1. Une crise économique liée à une crise des finances publiques
- 2. Une pause dans les réformes ?
- 3. Une petite révolution au Sénat ?
- 4. Des élections cantonales moroses
- 5. Des « affaires » au cœur de la vie politique
- 6. La France, la crise européenne et l'ordre mondial
- 7. Impossible recomposition pour une droite divisée
- 8. La gauche entre succès et discorde
- 9. Nouvelles inconnues politiques
FRANCE L'année politique 2011
Des élections cantonales moroses
Les élections des 20 et 27 mars 2011, les dernières avant le remplacement, en 2014, des conseillers généraux et des conseillers régionaux par des conseillers territoriaux, sont marquées par des taux d'abstention record de 55,68 p. 100 au premier tour (contre 36,09 p. 100 pour les mêmes cantons en 2004) et de 55,19 p. 100 au second (33,52 p. 100 en 2004), les scores des deux tours de 2008 étant de 35,13 p. 100 et 44,55 p. 100. Les votes blancs et nuls atteignent même 7,11 p. 100 au second tour. Elles se traduisent par une victoire de la gauche, qui gagne 2 départements et en dirige désormais 60, même si la droite prive la gauche de la présidence du conseil général du Val-d'Oise. Les progrès d'E.E.-L.V. sont au demeurant plus marqués que ceux du P.S. Ces élections voient surtout le Front national (F.N.) dépasser les 15 p. 100 des suffrages exprimés, même s'il n'obtient que deux postes de conseiller général. Au total, la majorité présidentielle perd 48 sièges, 1 213 conseillers généraux de gauche étant élus, contre 753 de droite, auxquels il faut ajouter 16 du MoDem et 42 divers.
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Écrit par
- Nicolas TENZER : président du Centre d'étude et de réflexion pour l'action politique, enseignant à Sciences Po, Paris
Classification
Médias