GÉNOME HUMAIN
Environ 21 000 gènes dans le génome humain
Classiquement, les gènes sont définis par leur capacité à coder chacun pour une protéine ou pour un type d’ARN (ARN messager, ribosomique, etc.). Dans l'ADN d'une bactérie, tout l'ADN code pour une protéine ou un ARN, ou en contrôle l'expression. Concernant l'ADN des organismes supérieurs, on découvre vers 1980 que de l'ADN dit non codant, les introns, est localisé à l'intérieur même de nombreux gènes. De plus, les gènes eux-mêmes sont séparés les uns des autres par de longues séquences d'un ADN auquel on ne connaît alors aucun rôle. On admet que, chez l'homme, l'ADN codant et ses séquences d’ADN régulatrices cumulés ne doivent pas occuper plus de 5 à 10 % de l'ADN total. Cette conclusion est confirmée en 2004 : l'ADN génomique humain contient 19 370 gènes codant pour des protéines de plus de 100 acides aminés et pour des ARN. Ces gènes sont identifiés de plusieurs manières : par analogie de leur séquence avec celle des nombreux gènes déjà connus ; en utilisant les courtes séquences signant le début et la fin probable de ces gènes ; en utilisant les séquences des produits d'expression (transcriptomes et protéomes) d'un grand nombre de types cellulaires différents (ce qui apporte les ARN non codants, les produits multiples du décodage d'un seul gène (en moyenne 3 par gène)... Ces séquences codantes occupent environ 5 % du génome total.
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Écrit par
- Gabriel GACHELIN : chercheur en histoire des sciences, université Paris VII-Denis-Diderot, ancien chef de service à l'Institut Pasteur
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Média
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