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WEERTH GEORG (1822-1856)

Né à Detmold, mort à Cuba, Georg Weerth est, selon Engels, le premier et le plus important des poètes du prolétariat allemand. Ami de Marx et d'Engels, apprécié de Heine et influencé par lui sur le plan littéraire, Weerth a d'abord vécu en Allemagne et en Angleterre ainsi qu'en Belgique. Ses premiers vers réalistes et joyeux sont encore appréciés aujourd'hui. Mais il a excellé surtout dans les poèmes satiriques et politiques, dans les récits et dans les descriptions sociales. Ainsi les Esquisses humoristiques de la vie commerciale allemande (1845-1848), La Vie et les actions du célèbre chevalier Schnapphahnski (1849). Ses reportages comme les Esquisses de la vie sociale et politique des Anglais sont étincelants de verve et de sens critique.

En 1848, la révolution l'attire à Paris. En 1849, il est condamné en Allemagne à trois mois de prison. Il s'exile, abandonne, comme Rimbaud peu après l'échec de la Commune, la littérature pour l'aventure, s'occupe de différentes affaires commerciales en Espagne puis en Amérique du Sud. Il meurt des fièvres à Cuba en 1856, à trente-quatre ans. Banni longtemps des histoires littéraires, Weerth a été redécouvert et remis en lumière par la critique de l'Allemagne de l'Est (édition des Œuvres complètes en 1948).

— Marie-Claude DESHAYES

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