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GIANNI LAPO (XIIIe-XIVe s.)

Dante cite le Florentin Lapo Gianni parmi les poètes qui, au même titre que Cavalcanti, Cino da Pistoia et lui-même connurent le mieux « l'excellence du vulgaire », entendons de la langue italienne, préférée au latin.

On ne sait rien de certain sur sa vie. Il reprend les thèmes du dolce stil novo, fixés par Guinizelli, Cavalcanti et Dante : symptômes et effets de l'amour, cause d'angoisse et de douleur, en atténuant leur portée ; l'amour n'a plus le pouvoir de sublimation idéale qu'il avait chez Guinizelli, même s'il reste éloigné de toute sensualité, et la souffrance n'y revêt pas d'aspects dramatiques, comme chez Cavalcanti. Il écrit avec une élégance abstraite et stylisée, assez impersonnelle, sauf lorsqu'il dépasse l'occasion, prétexte à poésie, pour évoquer la beauté de sa dame, la liste de ses désirs, ou encore, tout simplement, sa joie de vivre.

— Claude MINOT

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