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LEWIS GILBERT NEWTON (1875-1946)

L'“acidité de Lewis” est une notion bien connue des chimistes. Elle découle de la théorie de la liaison covalente, partage d'un doublet d'électrons entre deux atomes, publiée par Lewis en 1916.

Gilbert Newton Lewis, né à Weymouth (Massachusetts) et mort à Berkeley, fut un brillant théoricien, au beau parcours : Harvard, Massachusetts Institute of Technology (M.I.T.), puis Berkeley. Se qualifiant lui-même d'“enfant terrible”, il avait le goût des théories paradoxales et un esprit curieux qui le fit s'intéresser à de nombreux domaines de la physico-chimie : thermodynamique, électrochimie, photochimie, séparation isotopique.

— Jacqueline FAUVARQUE

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Écrit par

  • : professeure honoraire à l'École supérieure de chimie organique et minérale, Cergy-Pontoise

Classification

Autres références

  • ISOMÉRIE, chimie

    • Écrit par
    • 1 787 mots
    • 1 média
    Cette constatation empirique prévalut jusque vers 1930, aux débuts de la mécanique quantique et de ses toutes premières applications à la chimie. Entre-temps, les chimistes avaient appris de Gilbert Newton Lewis, depuis 1916, à écrire des formules faisant intervenir le décompte des électrons présents...
  • LIAISONS CHIMIQUES - Liaison et classification

    • Écrit par
    • 8 249 mots
    • 7 médias
    ...soit la méthode utilisée : l'existence de la molécule H2 et sa stabilité résultent de la formation d'une paire d'électrons, ce qui justifie l'interprétation deLewis. C'est ce que veut représenter le tiret qui unit les symboles atomiques dans l'écriture classique : H − H.
  • VALENCE, chimie

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    • 2 218 mots
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    Peu auparavant, Gilbert Newton Lewis avait proposé sa conception du mode de liaison homopolaire ou covalence, imputée à des doublets électroniques ; ceux-ci résultent de la participation mutuelle de chaque atome lié, en sorte qu'à chaque doublet corresponde une unité de valence.