GLOCKENSPIEL, en bref
Styles musicaux
Une des utilisations les plus anciennes et célèbres du glockenspiel est celle qu'en fait Wolfgang Amadeus Mozart dans l'air de Papageno « Das klinget so herrlich » de La Flûte enchantée (1791) : la partie écrite est polyphonique, sur deux lignes et sur deux clefs, et ressemble en cela à celle d'un piano. L'instrument (strumento d'acciaio : « instrument d'acier ») pour lequel Mozart a composé a été perdu, mais Hector Berlioz le mentionne dans son Grand Traité d'instrumentation et d'orchestration modernes (1843) comme étant « composé sans doute d'un grand nombre de très petites cloches, disposées de manière à être mises en vibration par le mécanisme du clavier ».
Peu prisé par les compositeurs classiques et romantiques, cet instrument réapparaît, sous la forme à baguettes, chez Richard Wagner, Gustav Mahler, Claude Debussy et Maurice Ravel (les deux compositeurs français composent pour lui des parties virtuoses) ; il connaît ensuite un regain d'intérêt auprès de musiciens aussi différents qu'Anton von Webern, Edgar Varèse ou Luciano Berio.
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Écrit par
- Juliette GARRIGUES : musicologue, analyste, cheffe de chœur diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, chargée de cours à Columbia University, New York (États-Unis)
Classification
Médias