GLOCKENSPIEL, en bref
Œuvres majeures
Parmi les pièces les plus célèbres où le glockenspiel est au premier plan figurent « La Danse des Heures » de La Gioconda d'Amilcare Ponchielli (1876), l'air des clochettes de Lakmé de Léo Delibes (1883), Casse-Noisette de Tchaïkovski (1892). Gustav Mahler a intégré le glockenspiel dans toutes ses symphonies, à l'exception de la première. Richard Strauss lui accorde une place importante dans ses poèmes symphoniques Don Juan (1889) et Also sprach Zarathustra (1896) ; il en est de même de Giacomo Puccini dans ses opéras Madama Butterfly (1904) et Turandot. Claude Debussy (La Mer, 1908) et Maurice Ravel (Ma Mère l'Oye, 1912 ; Daphnis et Chloé, 1912) savent délicatement colorer l'orchestre en lui faisant doubler des flûtes ou arpéger de manière très rapide l'harmonie générale. Edgar Varèse écrit une partie importante de glockenspiel dans Ionisation (1933) ; il précise que l'instrument doit être à clavier avec résonateurs. Le glockenspiel est présent dans de nombreuses pièces d'orchestre de la seconde moitié du xxe siècle, notamment dans les Oiseaux exotiques (1956) et Des canyons aux étoiles (1974) d'Olivier Messiaen, Allelujah II (1956) de Luciano Berio, Improvisation I sur Mallarmé, « Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui » (1958, révisé en 1962) et la version initiale de Répons (1981) de Pierre Boulez, Drumming de Steve Reich (1971).
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Écrit par
- Juliette GARRIGUES : musicologue, analyste, cheffe de chœur diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, chargée de cours à Columbia University, New York (États-Unis)
Classification
Médias