GRÊLE
La lutte contre la grêle
Depuis que ses biens et ses cultures sont menacés par la grêle, l’être humain tente de lutter contre ce redoutable fléau. Au Moyen Âge, on se fiait au son des cloches des églises pour éloigner les orages. On a ensuite utilisé le bruit provoqué par des canons ou des explosifs pour tenter de briser les grêlons. Des versions modernes de ces « canons » de forte intensité sonore (ondes acoustiques) et des appareils à ionisation ont aussi été conçus plus récemment, mais leur utilisation ne repose sur aucun fondement scientifique.
Dans plusieurs régions du monde, des programmes ont été entrepris pour tenter de réduire les dégâts en cherchant à modifier la taille des grêlons par aspersion des nuages avec des particules hygroscopiques (chlorure de sodium, chlorure de calcium, potassium…) ou de l’iodure d’argent, à l’aide d’avions, de fusées, de pièces d’artillerie ou de brûleurs posés sur le sol.
Malheureusement, toutes ces techniques sont complexes à mettre en œuvre en raison de la violence et de la diversité des nuages producteurs et aucune opération n’a encore pu démontrer qu’il était possible par ces moyens de réduire les dégâts provoqués. Ainsi, le filet paragrêle et l’assurance restent à ce jour les moyens les plus sûrs pour se protéger efficacement des conséquences du fléau que représentent les chutes de grêle.
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Écrit par
- Jean-Pierre CHALON : ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts honoraire
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