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GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT

Le contexte de réalisation du Grenelle Environnement

Le caractère atypique du Grenelle Environnement s’explique par les particularités de son contexte. Comparée à la majorité des pays européens, la France avait du retard dans la définition de sa politique de développement durable. Ses dirigeants ont attendu le sommet de Johannesburg (2002) pour lancer ce programme. La campagne présidentielle de 2007 modifie la donne. Nicolas Hulot, un moment candidat, rédige avec sa fondation un Pacte écologique, qui est signé par tous les candidats. Par ailleurs, les grandes associations créent un collectif – Alliance pour la planète – afin de réaliser une veille écologique des programmes. En janvier 2007, ces deux réseaux s’accordent pour intensifier la pression sur les candidats et demandent la tenue d’un Grenelle Environnement. Le 31 mars, Nicolas Sarkozy s’engage à faire du développement durable une priorité de son mandat. Dès son élection, il nomme Jean-Louis Borloo ministre d’État en charge de ce domaine et reçoit un ensemble d’associations pour discuter de l’organisation concrète du Grenelle. L’entreprise est finalement annoncée officiellement le 6 juillet comme une rupture avec une approche technique de l’écologie au profit de celle d’une question de société. La désignation des membres intervient très rapidement et le travail de réflexion commence à la mi-juillet.

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Écrit par

  • : directeur de recherche émérite au CNRS, Centre d'études européennes, Sciences Po

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