BRUNIQUEL GROTTE DE, Tarn-et-Garonne
Des traces de feu indiscutables
Se mouvoir loin de la lumière du jour et procéder à des constructions dans un tel environnement nécessite un éclairage adéquat. Plus d’une vingtaine d’indices de lieux de combustion ( traces de foyers) ont été inventoriés. Ceux-ci ont tous été localisés sur les aménagements construits, à l’exception d’un épandage de résidus brûlés qui est visible à même le sol. Ils s’identifient par la transformation thermique des supports (calcite noircie et rougie, craquelée, éclatée au feu), des traces de suie et la présence de résidus carbonisés, en l’occurrence de l’os brûlé. Ils sont présents sur les six structures. Une prospection magnétique, destinée à identifier la présence de matériaux transformés sous l’effet de la chaleur, a confirmé cette omniprésence d’indices de feux. La cartographie du magnétisme coïncide en effet avec les observations en surface des structures de combustion. Les analyses spectrométriques montrent également des spectres atomiques caractéristiques d'os et d’autres matières organiques brûlés confirmant, là aussi, la présence d'indices liés au feu.
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Écrit par
- Jacques JAUBERT : professeur de préhistoire, université de Bordeaux
- Sophie VERHEYDEN : docteur en sciences, chercheuse à l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique
Classification
Médias
Autres références
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PRÉHISTORIQUE ART
- Écrit par Laurence DENÈS , Jean-Loïc LE QUELLEC , Michel ORLIAC , Madeleine PAUL-DAVID , Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS et Denis VIALOU
- 27 722 mots
- 11 médias
...Chaffaud (Vienne), dégagé vers 1834. Les fouilles des grands gisements comme Laugerie-Basse, La Madeleine le long de la Vézère en Dordogne, celles de Bruniquel (Tarn-et-Garonne), de Brassempouy (Landes), de Lourdes (Hautes-Pyrénées), puis d'Isturitz (Pyrénées-Atlantiques), du Mas-d'Azil (Ariège) permirent...