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FRANCO-ALLEMANDE GUERRE (1870-1871)

De l’armistice à la paix

Le 23 janvier 1871, le ministre des Affaires étrangères Jules Favre rencontre Bismarck dans son quartier général de Versailles : les discussions aboutissent à une convention d’armistice qui entre en vigueur le 28 janvier. Une suspension des hostilités de trois semaines doit servir à élire une assemblée légitime pour négocier la paix : le 8 février, une assemblée à majorité monarchiste sort du scrutin. Le monde politique était en effet divisé sur la fin à donner au conflit. Le zèle patriotique et l’autoritarisme de Gambetta en détournent cependant plus d’un de la poursuite de la guerre, et un véritable parti de la paix, allant des républicains modérés aux monarchistes, se forme progressivement autour de l’ancien orléaniste Adolphe Thiers. Ce dernier prend la tête du nouveau gouvernement issu de l’assemblée, installée à Bordeaux puis à Versailles. Il signe un traité préliminaire à la paix le 26 février, puis la paix définitive à Francfort le 10 mai 1871, alors que la Commune de Paris (18 mars-28 mai), opposée au gouvernement, prolonge le conflit en guerre civile.

Les clauses du traité sont sévères pour le vaincu : les départements d’Alsace et de la Moselle sont annexés par l’Allemagne, et une indemnité de cinq milliards de francs-or est fixée, dont le paiement est garanti par l’occupation d’une partie du territoire français.

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<em>La Dernière Cartouche</em>, A. de Neuville - crédits : Propriété du CNTTDM actuellement exposé au Musée

La Dernière Cartouche, A. de Neuville

Reddition de Napoléon III à Sedan en 1870 - crédits : G. Dagli Orti/ DeAgostini/ Getty Images

Reddition de Napoléon III à Sedan en 1870

Lion de Belfort - crédits : Kirill Rudenko/ Moment Open/ Getty Images

Lion de Belfort

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