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GYMNOPÉDIE

Peu d'auditeurs des Gymnopédies (1888) d'Erik Satie connaissent l'origine de ce mot grec. À Sparte, lors du passage de l'enfance à l'adolescence, les rites d'initiation du futur citoyen se terminaient par les gymnopédies. Les garçons subissaient une longue station debout, exposés nus en plein soleil, parmi les chœurs de danse. Ces fêtes célébrées en l'honneur d'Apollon auraient été organisées pour la première fois par Thalétas de Crète (~ viie s.). Les athlètes des jeux (lancement du javelot, du disque, etc.) rythmaient leurs évolutions au son de la flûte ; des scènes de chasse et autres sports étaient mimées par de jeunes Lacédémoniennes nues, dont les Athéniens se moquèrent en les traitant de phénomérides (« montreuses de cuisses »).

— Pierre-Paul LACAS

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Écrit par

  • : psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, musicologue, président de l'Association française de défense de l'orgue ancien

Classification

Autres références

  • DANSE

    • Écrit par et
    • 5 050 mots
    • 17 médias
    ...célèbrent la victoire escomptée. À ce type se rattachent la fameuse danse du scalp en usage chez les Indiens d'Amérique du Nord, la pyrrhique spartiate, les gymnopédies et, moins directement, les joutes, tournois ou carrousels qui ont tenté à travers les continents de transformer la fiction en réalité. Les...