HALOGÈNES
Propriétés physiques
Les isotopes naturels des halogènes possèdent des nombres de masse impairs (tabl. 2).
À l'état élémentaire, les atomes se groupent par paires en établissant une liaison de covalence. Les liaisons intermoléculaires sont faibles aux états solide et liquide ; il en résulte des températures de fusion et d'ébullition relativement basses ; celles-ci augmentent toutefois avec la masse moléculaire. Dans les conditions normales, le fluor et le chlore sont des gaz diatomiques (difluor et dichlore) légèrement colorés en jaune-vert, le brome est un liquide dense rouge foncé, l'iode est un solide gris d'éclat métallique émettant par léger chauffage une vapeur violette.
Si le dichlore et le dibrome sont notablement solubles dans l'eau, la solubilité du diiode est très faible ; elle est toutefois fortement augmentée – dans un rapport de plusieurs milliers – en présence d'un iodure soluble, par suite de la formation d'ions poly-iodures comme I–3 :
Cette complexation de l'iode est réversible ; elle est mise à profit pour préparer des « solutions d'iode » relativement concentrées utilisées comme oxydant en chimie analytique.
Le difluor attaque l'eau chimiquement à la température ordinaire :
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Jacques METZGER : professeur de chimie organique à la faculté des sciences de Marseille
- Robert de PAPE : maître de conférences à la faculté des sciences du Mans
Classification
Médias
Autres références
-
ALCÈNES ou OLÉFINES
- Écrit par Jacques METZGER
- 3 640 mots
- 4 médias
-
ALCYNES
- Écrit par Jacques METZGER
- 3 301 mots
- 5 médias
-
ASTATE
- Écrit par Encyclopædia Universalis et Bernard PIRE
- 564 mots
Élément chimique de symbole At et de numéro atomique 85, l'astate (du grec astatos, instable) a autrefois été appelé ékaiode (car ses propriétés chimiques se rapprochent de celles de l'iode, l'halogène qui le précède dans le tableau périodique) et alabame. Les Anglo-Saxons le nomment...
-
ATMOSPHÈRE - Chimie
- Écrit par Marcel NICOLET
- 3 553 mots
- 5 médias
- Afficher les 14 références