Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

HEKLA

Volcan du sud de l'Islande, l'Hekla dérive d'un volcanisme fissural : lors de l'éruption initiale, l'activité explosive s'est concentrée en quelques points de la fissure seulement, édifiant des cônes de pyroclastites sur les épanchements de lave. La répétition, au même endroit, d'éruptions de ce genre a donné naissance à des volcans qui fusionnèrent en une crête de cratères alignés dont le principal est l'Hekla.

Son premier réveil historique date de 1104. On lui connaît une vingtaine d'éruptions historiques dont les plus marquantes sont celles de 1630, 1766, 1875 et de 1947 et 1948 ; la dernière éruption importante date de mai et juin 1970. Un volcanisme fissural est réapparu en 1984 puis en 1991.

Toutes ses éruptions se sont produites après une période de repos plus ou moins prolongé. Elles débutent toujours par une phase explosive (pyroclastites rhyolitiques), suivie de l'émission de téphra et de laves de nature basaltique. Les roches intermédiaires (dacites, andésites) sont rares. Cette succession de produits très différents au cours d'une même éruption est due à l'existence de deux chambres magmatiques différentes et surtout à un contexte géodynamique unique du monde  ; l'Islande est en effet, d'une part, située « à cheval » sur la dorsale médio-atlantique qui sépare la plaque Eurasie et celle de l'Amérique du Nord, et, d'autre part, à l'aplomb d'un point chaud duquel les remontées magmatiques sont bien plus profondes.

— Alain Gil MAZET

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : diplômé d'études approfondies, géologue pétrographe

Classification