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HIP-HOP (danse)

Quelle place pour les femmes ?

La danse hip-hop reste très masculine dans le monde. Si les raisons sont dues à l’essence même de cette danse et à la difficile affirmation du corps de la femme dans certains milieux culturels, il convient aussi de souligner la responsabilité des programmateurs qui ont mis du temps à s’ouvrir à une autre sensibilité. En France toutefois, parce qu’elles ont pris des chemins artistiques plus affirmés et moins physiques, les femmes ont, très tôt, tenté l’aventure, comme Max-Laure Bourjolly ou Hélène Taddei Lawson, et créé leur compagnie. Souvent venues d’autres formes dansées – du classique, du jazz ou du contemporain –, elles n’appartiennent pas toujours à des minorités culturelles, mais ont pourtant choisi la danse hip-hop comme expression. Au début, pour ne pas en rester à une gestuelle debout, elles ont dû prouver leur légitimité en maîtrisant les figures de la break dance. La première génération a lutté pour se faire respecter et être acceptée par ses pairs.

Les femmes infléchissent la danse hip-hop. Elles ne sont pas si nombreuses mais leur voix se fait entendre, et elles sont devenues chorégraphes. Toutes ont eu besoin à un moment donné de revisiter le rapport homme-femme et de l’exposer sur scène. Céline Lefèvre, après avoir pensé la féminité, affirme son ancrage hip-hop, notamment avec Ma Leçon de hip-hop(2014). Elle aime mélanger les genres, et n’oublie pas ses formations premières, classique et jazz, qu’elle mêle à la fluidité et au saccadé hip-hop.

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Le hip-hop, danse et musique mêlées - crédits : M. Kastelic/ Shutterstock

Le hip-hop, danse et musique mêlées

<em>Käfig Brasil</em>, spectacle de Mourad Merzouki - crédits : M. Cavalca

Käfig Brasil, spectacle de Mourad Merzouki