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HIROSHIGE ANDŌ (1797-1858)

Le déclin

À partir de 1841, à la recherche de nouveaux thèmes, et aussi par goût du voyage, il fit plusieurs randonnées dans différentes provinces et en ramena de nombreuses esquisses, quantité de notes et une multitude de récits pittoresques. Pourtant, dès cette période, la qualité de ses œuvres décline : la composition devient négligée, les couleurs, plus contrastées, perdent de leur luminosité, les dégradés de tons se font plus rares. Sans doute est-ce dû en partie au fait qu'il fut obligé de laisser une part de l'exécution des œuvres à ses élèves, le succès l'obligeant à produire en masse.

Dès 1852, ses estampes de paysage adoptent le plus souvent le format vertical. Il fait encore quelques œuvres remarquables, dont la plus belle est à coup sûr une série de trois triptyques, édités en 1857, où il transpose dans trois paysages le thème « neige, lune et fleur » (setsugekka), si cher aux Japonais. Ce fut la dernière grande œuvre du maître, qui mourut l'année suivante du choléra. Ainsi s'éteignait l'une des plus grandes figures de l'école Ukiyo-e. Ses élèves, Hiroshige II (1826-1869) et Hiroshige III (mort en 1894), qui avaient collaboré étroitement avec le maître dès 1852, continuèrent son style et signèrent des œuvres très semblables à celles du grand Hiroshige.

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Écrit par

  • : conservatrice des collections Japon, Chine et Corée aux Musées royaux d'art et d'histoire, Bruxelles, gestionnaire des musées d'Extrême-Orient

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Médias

<it>Vues célèbres d'Edo</it> - crédits :  Bridgeman Images

Vues célèbres d'Edo

<it>Le Fuji vu de Nakahara</it> - crédits :  Bridgeman Images

Le Fuji vu de Nakahara

<it>Le Mont Fuji</it>, Ando Hiroshige - crédits :  Bridgeman Images

Le Mont Fuji, Ando Hiroshige

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