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HITTITES

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L'évolution historique

Entre la mort de Télépinou et l'accession de Souppilouliouma, les sources historiques se font extrêmement rares. Il est probable qu'avec le père (ou le grand-père) de Souppilouliouma, une nouvelle dynastie monte sur le trône (vers 1460 av. J.-C.). Si l'on en croit les noms hourrites que portent les princes, noms qu'ils abandonneront d'ailleurs à leur accession au trône, elle serait peut-être originaire du Kizzouwatna, sans que l'on ait aucune certitude sur ce point.

Pacification de l'empire

Au moment où Souppilouliouma prend en main le destin de l'empire, la situation du pays est des plus critiques, la révolte est à peu près générale. Alep est occupée par les Mitanniens qui regroupent les anciens États hourrites ; le Kizzouwatna, l'Arzawa passent à l'offensive, suivis par les populations des pays d'Isouwa, à l'est de l'Euphrate, d'Azzi-Hayasa, et par les Gasgas qui réussissent à s'emparer de la capitale. La première campagne, effectuée en soutien d'un prétendant au trône de Mitanni, se solde par un échec. Une série d'opérations se déroulent ensuite en Anatolie, sur le cours supérieur de l'Euphrate, où le pays d'Azzi-Hayasa est obligé de signer un traité ; au nord, le roi échoue contre les Gasgas qui sont tout juste contenus ; vers l'ouest, l'Arzawa et le Wilousa reconnaissent son autorité, comme au sud le Kizzouwatna. Souppilouliouma peut alors reprendre la campagne contre le Mitanni. Elle débute par un grand raid sur les possessions mitanniennes de Syrie du Nord et se termine par des accords avec les princes jusque-là dépendants du Mitanni. Une vaste révolte qui s'étend à Alep, à Damas, remet tout en question. Les Hittites ripostent en attaquant la capitale mitannienne par le nord ; le roi de Mitanni, Toushratta, refuse le combat et abandonne au pillage sa capitale Wassouganni. L'une après l'autre, les villes de Syrie du Nord, Alep, Alalakh, Qatna, Qadesh, Damas sont réduites ; Ougarit, qui était restée fidèle, est libérée ; le roi d'Amourrou, Azirou, après avoir hésité entre Hittites et Égyptiens, fait finalement acte de soumission et conclut un traité avec les Hittites. Vers 1354 avant J.-C., les hostilités reprennent : une armée égyptienne atteint Qadesh d'où elle se replie devant l'avance d'un contingent hittite ; au nord, Souppilouliouma poursuit le siège de Karkemish qui tombe au bout de huit jours. Son fils, Piyassili, en devient roi ; un autre de ses fils règne sur Alep : la Syrie est, pour un temps, passée sous la tutelle hittite.

Les défaites successives du Mitanni provoquent une révolution de palais au cours de laquelle le roi Toushratta périt assassiné par un de ses fils. Un autre de ses enfants, Mattiwaza, réussit à gagner le pays hittite et obtient l'appui de Souppilouliouma, appui confirmé par un traité. Soutenu par des troupes hittites, Mattiwaza réussit à atteindre la capitale Wassouganni, mais, devant une vive réaction assyrienne, ne peut guère aller au-delà : le Mitanni, dont les rois avaient été les alliés des pharaons de la XVIIIe dynastie cesse d'exister comme puissance internationale.

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Un effort de guerre soutenu pendant plus de quarante ans, et qui avait toutes les apparences du succès, allait être réduit à néant à la mort de Souppilouliouma. Son fils Arnouwanda lui succède pour régner très peu de temps, sans doute emporté, comme son père, par l'épidémie de peste introduite en pays hittite par les prisonniers des campagnes égyptiennes. Un second fils, Moursil (II) (vers 1329 av. J.-C.), doit faire face à une tâche qui n'est pas sans rappeler celle qu'avait dû accomplir Souppilouliouma au début de son règne : le Mitanni, le Kizzouwatna, les Gasgas, l'Arzawa, d'autres provinces encore se révoltent ; l'Assyrie se montre menaçante aux abords de Karkemish. Il faut dix années de luttes incessantes pour rétablir la situation, mais lorsque Moursil meurt, le royaume a retrouvé ses limites du temps de Souppilouliouma. Son fils Mouwatalli lui succède. Aidé de son frère cadet, Hattousil, il doit reprendre la guerre contre les Gasgas, à ce point menaçants que le roi abandonne la capitale. Pendant dix nouvelles années, la lutte se poursuit. Dans les provinces du Nord, dont l'administration avait été confiée à Hattousil, le limes, probablement déjà mis en place par Moursil, est renforcé, et l'on connaît des instructions extrêmement précises destinées aux chefs de forteresses et datant vraisemblablement de cette époque.

Lutte contre l'Égypte et l'Assyrie

Le grand événement du règne est la reprise des hostilités avec l'Égypte dont les pharaons de la XIXe dynastie tentent de refaire une puissance asiatique. L'Amourrou retombe sous la dépendance égyptienne. Mouwatalli, avec les contingents des pays tributaires et alliés, se porte à la rencontre de Ramsès II qui remonte vers le nord de la Syrie, longeant la côte. L'affrontement se produit aux environs de Qadesh. Ramsès échappe tout juste au désastre et, malgré une prétendue victoire proclamée sur les murs des temples qu'il élève en Égypte, se retire, laissant les Hittites en possession des territoires qu'ils tenaient à l'époque de Souppilouliouma : l'Amourrou redevient tributaire de l'empire. À la mort de Mouwatalli, qui dut suivre de peu la bataille de Qadesh, son fils Ourhi-Teshoup, né d'une femme de second rang, accède au trône, conformément aux prescriptions édictées autrefois par Télépinou. Son oncle le soutient pendant les sept premières années de son règne, mais, devant l'amoindrissement progressif de ses prérogatives et de ses commandements, il se révolte. Ourhi-Teshoup, fait prisonnier, est exilé. Avec l'appui de la noblesse, Hattousil III devient « Grand Roi » (vers 1289 av. J.-C.). Face au danger de plus en plus pressant que représente l'Assyrie qui, à la suite d'une révolte, envahit la partie orientale du Mitanni ( Hanigalbat), Hattousil, tout en se gardant bien d'intervenir sur ce front, tente un rapprochement avec les Kassites de Babylone, conclut un accord définitif avec l'Égypte (1280 av. J.-C.), traité d'amitié et de défense dont la version égyptienne a été gravée sur les murs du temple d'Ammon à Karnak, et la version akkadienne, aux sceaux de Hattousil et de son épouse, Poudou-hepa, retrouvée dans les archives de Boghaz-Köy. En 1271 avant J.-C., cet accord sera confirmé par le mariage d'une des filles de Hattousil avec Ramsès II. À sa mort, vers 1265 avant J.-C., Hattousil laisse à son fils, Touthaliya IV, un empire à peu près intact, aussi étendu que celui de Souppilouliouma, mieux protégé d'ailleurs sur le flanc égyptien. Seule, la disparition du Hanigalbat, définitivement annexé par Salmanazar Ier qui s'empare de tous les territoires à l'est de l'Euphrate, laisse une brèche ouverte dans les défenses de l'empire. Les relations, déjà mauvaises avec l'Assyrie, s'enveniment : Toukoulti-Ninourta Ier d'Assyrie lance un raid dans la région du Shoubarou, aux frontières hittites, traverse même l'Euphrate malgré l'opposition de contingents hittites qui sont bousculés. Les relations sont rompues entre les deux rois, et Touthaliya interdit toutes relations commerciales entre l'Amourrou tributaire et l'Assyrie. Cependant le conflit n'éclate pas ici. La situation est plus inquiétante encore vers l'ouest où l'Arzawa, qui se révolte à nouveau, pousse à l'action contre les Hittites des princes dont les territoires s'étendent entre les deux pays. À cette occasion, les armées hittites s'avancent jusqu'au pays d'Assouwa, à proximité de la mer Égée, où ils laissent comme témoignage de leur passage le monument sculpté sur le roc de Karabel. Mais ces efforts n'empêchent pas que l'Arzawa et les principautés occidentales s'entendent avec l'Ahhiyawa, cette puissance mystérieuse en laquelle les rois hittites ont reconnu un égal sur le plan international et qui sont sans doute les Achéens.

Alashiya (Chypre), aux mines de cuivre célèbres, sans doute menacée par les marines achéennes et des peuplades maritimes de la côte égéenne, est occupée par Touthaliya. Sous le règne de son fils, Arnouwanda III, l'empire conserve une apparence de stabilité, mais déjà les peuples occidentaux sont unifiés contre les Hittites ; ils se mettent en mouvement vers l'Orient, sans toutefois menacer directement l'empire, mais Achéens et Lyciens (Loukka) figurent parmi les envahisseurs que le pharaon Merneptah réussit à arrêter aux frontières mêmes de l'Égypte, vers 1230 avant J.-C. Arnouwanda meurt sans enfants ; c'est son frère, Souppilouliouma II, qui monte sur le trône. Extérieurement, rien ne paraît changé : la Syrie du Nord, Karkemish, Ougarit demeurent fidèles, Chypre également devant laquelle les Hittites remportent une victoire navale. Souppilouliouma semble même être intervenu contre l'Assyrie.

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La brusque disparition de l'empire hittite qui continue de présenter, à l'époque de Souppilouliouma II, la même apparence de puissance qu'à l'époque de ses prédécesseurs immédiats n'en est que plus étonnante. Il n'est aucunement prouvé que la destruction et la disparition de la civilisation hittite soit le fait d'une invasion à laquelle auraient pris part l'Arzawa et ses alliés, Achéens et autres. Les sources égyptiennes mentionnent les Achéens parmi les « Peuples de la mer » que Ramsès III arrêtera sur le delta du Nil, vers 1190 avant J.-C. Mais il semble que leur effort et celui de leurs alliés ait surtout porté sur la Syrie et l'Égypte, laissant de côté l'Anatolie. Il est plus probable que le grand mouvement de peuple qui submergea l'empire a trouvé son origine en Europe, et qu'il fut sans doute provoqué par les invasions doriennes. En effet, la tourmente passée, les Hittites disparus, on trouve des Phrygiens, venus d'Europe, en possession du plateau anatolien. À Boghaz-Köy même, sur les ruines de la capitale hittite, un chef phrygien établira sa résidence et élèvera un temple à une déesse phrygienne, Cybèle, qui n'est qu'un avatar de l'ancienne déesse hittite, protectrice de Karkemish, Koubaba.

Les royaumes néo-hittites

Toutefois, l'histoire des Hittites ne prend pas fin avec la disparition de l'empire et la destruction de Hattousas. Dans les provinces orientales et méridionales de ce qui avait été autrefois conquêtes impériales, la civilisation hittite se survivra, sous des formes quelque peu modifiées, pendant plus de cinq siècles. L'écriture hiéroglyphique, qui note un dialecte louwite, connaît une très large extension et couvre presque tous les monuments. L'empire ne l'avait utilisée qu'en d'assez rares occasions, surtout sur des monuments rupestres, comme au sanctuaire impérial de Yazilikaya, près de Hattousas, pour noter le nom des divinités, et dans les noms des rois, sur les sceaux royaux. Un certain nombre de petits royaumes ou de principautés, centrés autour d'une ville (quelques-unes de ces villes sont attestées par les documents antérieurs, les autres nouvelles), apparaissent ici et là en Syrie du Nord et en Anatolie orientale, le long de l'Euphrate, dans la région bordée d'une part par le fleuve, de l'autre par la chaîne du Taurus, et jusqu'en Palestine. Les textes assyriens continuent d'appeler « pays hittite » la Syrie du Nord et la région du Taurus ; les rois indigènes qu'ils mentionnent portent des noms qui rappellent ceux des rois de l'empire : Sapaloulme et Loubarna, de la principauté de Hattina ; Kantouzili et Moutallou, de Koumoukh, qui évoquent ceux de Souppilouliouma, Labarna, Hattousil (ou Kantouzili, nom attesté dans la famille royale hittite) et Mouwatalli (connu aussi sous la forme Moutallou).

Le premier roi assyrien qui atteint l'Euphrate après la disparition de l'empire, Tiglat-pilezer Ier (vers 1100 av. J.-C.), parle du Hatti ou du Grand Hatti, royaume ou fédération dont le centre de gravité paraît avoir été la ville de Malatya, sur le cours supérieur de l'Euphrate. Karkemish, où avaient autrefois régné le fils de Souppilouliouma et ses descendants, réapparaît dans l'histoire, peut-être toujours tenue par la même famille, bien qu'elle ait été détruite par les Peuples de la mer. À part Touwanouwa, la Tyane de l'époque classique, en Cilicie, comme aussi Karkemish, la plupart des noms que mentionnent les textes assyriens sont nouveaux : Milid (Malatya), Marqasi (Marash), capitales des petits États de Kammanou et de Gourgoum. Au sud de Malatya, en direction de Karkemish, point de passage important sur l'Euphrate, puissante ville qui vit de son commerce, s'étend la Commagène, dont le nom ancien est Koummoukhi. Vers l'occident de Karkemish se trouve le royaume d'Arpad ; plus à l'ouest encore, et atteignant le golfe d'Alexandrette, celui de Sam'al, appelé autrefois Ya'diya, qui avait sa capitale sur le site de Sinjirli, dont le nom ancien demeure ignoré. La plaine de l'Amouq constitue un royaume, connu d'abord sous le nom de Hattina, puis d'Ounqi, dont la capitale s'élevait à Kinaloua (la Kalneh biblique). Alep, autrefois capitale d'un puissant royaume, tenue plus tard en fief par un des fils de Souppilouliouma, alors bien déchue de sa grandeur passée, est devenue Halman (son nom ancien était Halap/Halpa). Elle sera bientôt abandonnée pour Hattarikka (la Hadrakh biblique) et la principauté prendra le nom de Louhouti. Enfin, en direction de la Palestine, le royaume de Hamath marque l'avance extrême de l'influence politique et culturelle hittite vers le sud. À noter encore la principauté de Til-Barsip (aujourd'hui Tell Ahmar) en aval de Karkemish.

Stèle funéraire, Marash, Syrie - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

Stèle funéraire, Marash, Syrie

Base de colonne figurant deux sphinx ailés - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

Base de colonne figurant deux sphinx ailés

L'avance assyrienne en pays hittite et jusqu'à la Méditerranée n'est qu'un épisode du règne de Tiglat-pilezer ; les Araméens qui pressent de toute part les anciennes frontières des empires s'établissent en force en Syrie du Nord. Pas plus que l'Assyrie ni Babylone, les princes hittites ne peuvent leur résister, ou ils réagissent seulement avec difficulté. À Til-Barsip, en Ya'diya, à Arpad, les Araméens prennent leur place, les anciens noms disparaissent : Ya'diya devenue Sam'al s'appelle Bît Gabbari, « Maison de Gabbar », probablement à partir du nom du fondateur de la nouvelle dynastie ; Til-Barsip devient le Bît Adini ; Arpad, Bît Agousi. La Cilicie, qui recouvre une large partie de l'ancien royaume du Kizzouwatna, commence à être mieux connue grâce aux inscriptions rédigées en hittite hiéroglyphique et en phénicien, découvertes à Karatepe sur le site d'une forteresse tenue par un vassal du roi d'Adana.

Les peuples vaincus apportent leur tribut au roi assyrien Salmanasar III - crédits : Erich Lessing/ AKG-images

Les peuples vaincus apportent leur tribut au roi assyrien Salmanasar III

Pendant près d'un siècle, les populations hittite et louwite se partagent ces régions avec les Araméens, plus ou moins pacifiquement jusqu'au moment où l'Assyrie reprend sa politique d'expansion avec Adad-nirari II (912-891 av. J.-C.) et ses successeurs. Assur-nasir-apal II (884-859 av. J.-C.) reconquiert la totalité des territoires à l'est de l'Euphrate. Karkemish lui paie tribut, ainsi que les petits États qu'il traverse au cours de sa marche jusqu'à la Méditerranée. Malgré quelques tentatives pour faire front devant la menace assyrienne en unissant leurs forces, comme ils le firent à Qarqar contre Salmanasar III d'Assyrie (853 av. J.-C.), les rivalités que l'on soupçonne entre États hittites et États araméens vouent ces tentatives à l'échec. L'importance de l'Ourartou (Arménie) contrebalance pendant une cinquantaine d'années l'influence de l'Assyrie dans ces régions. Les rois d'Ourartou, Argistis Ier et Sardour II rassemblent autour d'eux les principautés de Milid (Malatya), Gourgoum, Ounqi, Sam'al, Arpad, Karkemish et la Cilicie (Qoué) : un empire est prêt à se reconstituer en Syrie du Nord, comme il se constitua autrefois sous l'égide du Mitanni. Mais sous Tiglat-pilezer III d'Assyrie (745-727 av. J.-C.), les Assyriens forcent l'Ourartou à évacuer la Syrie. C'en est fait dès lors de l'indépendance hittite. À partir de 738 avant J.-C., les unes après les autres, les principautés de Syrie tombent aux mains des Assyriens. Cette politique d'annexion sera poursuivie par les successeurs de Tiglat-pilezer, Salmanasar V et Sargon II : le grand centre hittite de Karkemish tombe en 717 avant J.-C. ; Koummoukh (qui englobe alors la région de Malatya) disparaît en tant qu'entité politique indépendante en 709 avant J.-C. Assyriens et Babyloniens continuent cependant de donner traditionnellement le nom de Hatti à la Syrie du Nord, mais lorsque les Grecs pénètrent en Orient, le nom même des Hittites aura disparu. Hérodote, que ses pas menèrent là où avait été l'empire hittite, n'en a pas entendu parler.

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