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KYUN (1569-1618)

Ayant réussi au kwa-gǒ, concours pour le recrutement des fonctionnaires civils (1594), puis au djung-si, examen pour la promotion spéciale (1597), Hǒ Kyun occupe d'importantes fonctions : précepteur du prince héritier, gouverneur régional, ambassadeur à la cour impériale chinoise. Au cours de sa carrière, il connaît à plusieurs reprises la disgrâce : à cause de ses relations avec une fille de joie, de son attachement jugé excessif au bouddhisme (1607), du favoritisme dont il se rend coupable pour faire réussir un de ses parents au kwa-gǒ (1610). Compromis dans un complot, il est, pour finir, condamné à mort par la cour royale (1618).

Il se distingue comme le meilleur styliste coréen pour la rédaction en chinois et connaît une renommée qui égale celle de sa sœur, Hǒ Ran-sol-hyon (1563-1589), considérée, elle, comme la meilleure poétesse de la Corée. Il est l'auteur du roman Histoire de Hong Gil-dong (Hong Gil-dong djǒn) ; on voit en lui l'initiateur de la nouvelle tendance littéraire qui, fondée sur l'esprit du Sil-hak (Science du réel), manifesta avec force un esprit à la fois critique et réformateur.

— Ogg LI

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Écrit par

  • : docteur d'État ès lettres, professeur à l'université de Paris-VII

Classification

Autres références

  • CORÉE - Littérature

    • Écrit par , et
    • 9 648 mots
    Du même genre, mais publié sans doute une centaine d'années plus tard, le Hong Kiltong chŏn (Histoire de Hong Kiltong) de Hŏ Kyun (1569-1618) fut également écrit en chinois. Traduit ensuite en coréen, il fut considéré comme un chef-d'œuvre et servit d'exemple aux romanciers de l'époque postérieure....