HOQUET
Contraction spasmodique et rythmique du diaphragme associée à celle des muscles constricteurs de la glotte, le hoquet constitue un réflexe qu'on peut inhiber, lorsque sa cause est bénigne, en faisant faire au patient une déglutition très lente en apnée. Mais le hoquet est, dans certains cas, un signe révélateur qui traduit des lésions diverses. Ce sont parfois des atteintes neurologiques (syndrome de compression intracrânienne, encéphalite) ou toxiques (urémie, alcoolémie). Mais il peut s'agir aussi de troubles médiastinaux (cancer œsophagien, adénopathies, cardiopathies) ou de troubles abdominaux, souvent bénins, parfois graves (réaction abdominopéritonéale dans certaines maladies infectieuses — la typhoïde, par exemple — ou dans certaines interventions chirurgicales). L'atropine peut calmer les hoquets rebelles, mais les cas graves exigent le recours aux neuroplégiques, ainsi que des manœuvres visant à inhiber le réflexe (compression du phrénique, stimulation pharyngée).
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Écrit par
- Didier LAVERGNE : docteur en médecine
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