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CURIEN HUBERT (1924-2005)

Agir pour le développement de la recherche en France

En 1983, Hubert Curien est appelé à siéger au Comité académique des applications de la science de l'Académie des sciences. De 1984 à 1986, il assume la charge de ministre de la Recherche et de la Technologie. Cette nomination est plus qu'une consécration : elle se situe dans la logique d'un parcours. De 1988 à 1993, Hubert Curien est successivement ministre délégué auprès du ministre d'État, chargé de la Recherche (mai-juin 1988), ministre de la Recherche et de la Technologie (1988-1992), puis ministre de la Recherche et de l'Espace (1992-1993). À partir de 1993, Hubert Curien est président de l'école Chimie, Physique, Électronique (CPE) de Lyon et, à partir de 1994, vice-président du conseil de surveillance de la société Services, industries, stratégies, international environnement (Sisie). Il est devenu membre de l'Institut (Académie des sciences) en 1993.

Hubert Curien est décédé brutalement le 6 février 2005 dans sa maison de campagne à Loury, dans le Loiret. Il était resté très attaché à l'enseignement, auquel il a témoigné une fidélité à toute épreuve à travers les multiples sollicitations d'une riche carrière. Discret, voire secret, l'homme public était resté un homme tranquille, ayant su prendre du temps pour sa famille, son épouse Anne-Perrine, née Dumézil, et ses trois fils.

— Jean TEILLAC

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Écrit par

  • : professeur honoraire à l'université de Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie, haut-commissaire à l'énergie atomique, membre du Conseil économique et social

Classification

Média

Hubert Curien - crédits : Violaine Paquereau

Hubert Curien