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IFREMER (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer)

Des missions de recherche, d'expertise et d'agence de moyens

L'identité d'Ifremer se construit autour de trois grandes activités :

– Mener une recherche intégrée, en réponse aux questions socio-économiques actuelles telles que le développement durable de la pêche et de l'aquaculture, les effets du changement climatique, la biodiversité marine, la prévention des pollutions des océans ...

– Conduire des missions d'expertise, en soutien aux politiques publiques de gestion du milieu et des ressources. À partir d'avis ou de rapports d'études, de campagnes d'évaluation, de réseaux de surveillance ou de suivi du milieu marin, l'Ifremer apporte son expertise pour une gestion durable des ressources.

– Être une agence de moyens pour le développement et la gestion de grandes infrastructures de recherche (flotte, moyens de calcul, structures expérimentales, moyens d'essais...) mises à la disposition de la communauté scientifique internationale, et dans le cadre de partenariats public-privé.

Le sous-marin <it>Nautile</it> - crédits : O. Dugornay/ Ifremer

Le sous-marin Nautile

Plus de mille cinq cents chercheurs, techniciens et administratifs participent aux multiples missions de l'Ifremer dans ses cinq centres (Boulogne-sur-Mer pour la zone Manche-mer du Nord ; Plouzané pour la Bretagne ; Nantes pour l'Atlantique ; La Seyne-sur-Mer pour la Méditerranée ; Tahiti pour le Pacifique) et dans la vingtaine de stations réparties sur le littoral métropolitain et en outre-mer. Par ailleurs, un peu plus de trois cents autres personnes rattachées à Genavir (Groupement pour la gestion des navires de recherche) gèrent la flotte, propriété de l'Ifremer, qui comprend : huit navires de recherche (quatre navires hauturiers – Pourquoi pas ?, L'Atalante, Thalassa et Le Suroît – et quatre navires côtiers – L'Europe, Gwen Drez, Thalia et Haliotis), un submersible (Nautile, mis en service en 1984 et pouvant atteindre 6 000 mètres de profondeur), un robot téléopéré (Victor 6 000, en service depuis 1998 et capable de plonger à 6 000 mètres de profondeur), deux AUV (Autonomous Underwater Vehicle) Aster X (3 000 mètres d'immersion) et un important parc d'équipements embarqués.

— Pascale PESSEY-MARTINEAU

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Écrit par

  • : directrice de l'information scientifique, de la médiation, de la communication et des relations institutionnelles à l'Ifremer

Classification

Média

Le sous-marin <it>Nautile</it> - crédits : O. Dugornay/ Ifremer

Le sous-marin Nautile

Autres références

  • CYANA, sous-marin

    • Écrit par et
    • 735 mots
    • 1 média

    Cyana est un sous-marin habité d'exploration et d'intervention pesant 9 tonnes et pouvant descendre à 3 000 mètres de profondeur. Entré en service en 1969, il a été opérationnel jusqu'en 2003. Il a été construit en 1966 par l'équipe du commandant Cousteau. En 1969, il devient la propriété du Cnexo...

  • ÉPAULARD, sous-marin

    • Écrit par et
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    Conçu dans les années 1970 par le Cnexo (Centre national pour l’exploitation des océans, devenu Ifremer en 1984) et construit par la société ECA (spécialisée dans la conception et la fabrication d'équipements et de systèmes robotisés opérant en milieu hostile) au port de Brégaillon à La Seyne-sur-Mer...

  • LAUBIER LUCIEN (1936-2008)

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    Biologiste et océanographe français. Né le 22 septembre 1936 à Lille, Lucien Laubier, docteur ès sciences de l'université de Paris (1965), débute sa carrière au laboratoire Arago de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). Devenu conseiller scientifique au Centre national pour l'exploitation des océans...

  • NAUTILE, submersible

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    • 1 média

    Le Nautile est un sous-marin habité d'observation et d'intervention qui appartient à l'Ifremer. Pouvant atteindre des profondeurs de 6 000 mètres, il a été conçu au début des années 1980 par les ingénieurs de la Direction des constructions et armes navales (D.C.A.N.) et du Cnexo (Centre national pour...