Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

IMAGERIE MÉDICALE

Scintigraphie ou gammagraphie

Après injection dans l'organisme d'un traceur radioactif émetteur γ ou X, un détecteur (gammacaméra) permet d'obtenir une image de l'organe sur lequel le traceur s'est fixé. L'image scintigraphique a une résolution spatiale médiocre (de 2 à 5 mm), mais apporte de précieux renseignements fonctionnels, en particulier lorsqu'on réalise des successions d'images qui renseignent sur la cinétique du traceur (scintigraphie dynamique). Les traceurs couramment utilisés sont le technétium (99 mTc), combiné à diverses molécules qui orientent sa fixation (gluconates, pyrophosphates, colloïdes, globules rouges fragilisés, etc.). L'iode 131, le xénon 133, le gallium 67 ont des indications particulières.

Scintigraphie à l'Octreoscan - crédits : service de médecine nucléaire, hôpital du Haut-Lévêque, Pessac, Gironde

Scintigraphie à l'Octreoscan

Les applications de la scintigraphie demeurent nombreuses et ses principales indications sont, pour le cerveau : tumeurs, débit sanguin, troubles du transit du liquide céphalo-rachidien ; pour le squelette : métastases, infections, certaines tumeurs ; pour la thyroïde : nodules et kystes ; pour les poumons : perfusion, ventilation ; pour les surrénales : tumeurs et hyperplasies ; pour le foie et la rate : tumeurs, hématomes ; pour les reins : fonction rénale.

La suite de cet article est accessible aux abonnés

  • Des contenus variés, complets et fiables
  • Accessible sur tous les écrans
  • Pas de publicité

Découvrez nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Écrit par

  • : professeur, maître de conférences agrégé, chef du service de radiologie à l'hôpital Saint-Louis, Paris

Classification

Médias

Imagerie médicale : de 1896 à 1920 - crédits : Encyclopædia Universalis France

Imagerie médicale : de 1896 à 1920

Imagerie médicale : de 1920 à 1960 - crédits : Encyclopædia Universalis France

Imagerie médicale : de 1920 à 1960

Imagerie médicale : de 1960 à nos jours - crédits : Encyclopædia Universalis France

Imagerie médicale : de 1960 à nos jours

Autres références

  • DÉTECTEURS DE PARTICULES

    • Écrit par , , , et
    • 10 978 mots
    • 12 médias
    ...efficacité aux rayons γ due à l'iode, et de son prix modéré qui permet de réaliser des cristaux d'un diamètre de 40 à 50 centimètres indispensables pour l' imagerie nucléaire médicale. C'est d'ailleurs là que son usage est le plus répandu. Avec un ensemble de photomultiplicateurs recueillant les impulsions...
  • ANTIMATIÈRE

    • Écrit par et
    • 6 931 mots
    • 4 médias
    L'utilisation des positons dans le domaine médical est sans doute l'application la plus spectaculaire de l'antimatière.La tomographie par émission de positons (T.E.P.) permet d'observer in vivo et de façon quantitative des processus biochimiques et physiologiques divers. On peut ainsi étudier le...
  • BÉCLÈRE ANTOINE (1856-1939)

    • Écrit par
    • 967 mots
    • 3 médias

    Bachelier à dix-sept ans après de brillantes études au lycée Bonaparte (l'actuel lycée Condorcet), Antoine Béclère envisage l'École normale supérieure, puis se dirige vers les études de médecine, encouragé par l'exemple de son père, Claude Béclère, descendant de cultivateurs bourguignons, qui exerçait...

  • CANCER - Cancer et santé publique

    • Écrit par
    • 14 762 mots
    • 8 médias
    L'imagerie médicale a été révolutionnée par les ordinateurs. À la radiologie classique, devenue plus performante, sont venus s'ajouter grâce à eux le scanner, la résonance magnétique, les ultrasons (échographie), la scintigraphie avec isotopes radioactifs, notamment avec les isotopes émetteurs de ...
  • Afficher les 33 références