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Imaginary Landscape n°1, CAGE (John)

Forme

Imaginary Landscape no 1 est dénué de forme véritable au sens classique du terme. John Cage «compose» grâce à l'électronique des timbres qu'il transforme tout au long de la pièce comme s'ils étaient des sons purement instrumentaux. Ces transformations continuelles, qui dépendent de la texture des accords, affectent les sonorités, qui sont étirées ou adoptent la forme de couches simples évoluant lentement. Elles permettent de nouvelles relations harmoniques qui s'épanouissent en une grande construction polyphonique. Avec des sons sinusoïdaux pré-enregistrés mais modifiés en direct et associés aux sons des instruments acoustiques, on assiste à une démultiplication des matériaux, de l'espace et du temps.

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Écrit par

  • : musicologue, analyste, cheffe de chœur diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, chargée de cours à Columbia University, New York (États-Unis)