INITIATION
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Les données de l'ethnologie
Les rites d'initiation accompagnent l'admission des individus d'un groupe à un autre, et d'abord du groupe des enfants à celui des adultes ; dans une société à groupes d'âge, il s'agira par exemple du passage du groupe des guerriers à celui des responsables politiques, et, lorsque la société est différenciée, de l'introduction dans une confrérie religieuse spécialisée ou dans une société secrète. Bref, ils marquent toujours un changement de statut social. Mais, de tous ces rites, les plus importants sont incontestablement ceux qui font accéder l'enfant au statut d'adolescent.
Les initiations tribales
Les rites de passage de l' enfance à l'âge adulte n'existent pas partout, du moins pas pour les deux sexes. Ici, il n'y a que les garçons qui les subissent ; là, les filles seulement ; ailleurs, les deux. Comme le montre A. Van Gennep, l'initiation est un « rite de passage » qui prend place dans tout un ensemble organisé, allant des rites de la naissance à ceux de la mort ; c'est pourquoi les cérémonies d'initiation ne peuvent se comprendre que si on les situe dans cette totalité : l'enfant ne devient homme que peu à peu, il change au moins deux fois de statut, d'abord lors de son appellation (le nom qui lui est donné le fait passer de la nature à la culture), ensuite au moment de l'initiation tribale (qui l'arrache à l'éducation familiale et au groupe des femmes pour le faire accéder à celui des adultes) ; parfois la séquence est même plus longue (perforation des oreilles, de la lèvre, etc., marquant diverses étapes dans la formation de la personnalité). L'initiation à son tour, même si la puberté sociale ne se confond pas avec la puberté biologique (elle peut se faire avant ou après), rend possible le mariage, autre rite de passage qui consacre définitivement l'entrée dans le monde adulte. Cet inventaire des diverses possibilités explique que l'on trouve tant de différences entre les peuples : ainsi, en Polynésie, il n'existe pas en général de rites de puberté, l'enfant devient progressivement adolescent, ce n'est que par le mariage qu'il passe à l'état adulte et ce sont ici les cérémonies du mariage qui sont prépondérantes ; par contre, en Mélanésie, c'est le passage de l'enfance à l'adolescence qui est abrupt, et les rites de mariage n'ont plus la même importance. Ce ne sont pas les seules variations que l'on puisse constater. Là où existe une initiation féminine, la puberté sociale se confond avec la puberté biologique, elle a lieu lors de la première menstruation ; pour les garçons, l'âge est variable, et non seulement l'âge, mais encore la durée des cérémonies, qui peut aller de quelques semaines à quelques mois, parfois quelques années. Elle peut être, alors, comme chez les Bambara, divisée en séries successives, qui s'échelonnent de la tendre enfance à l'âge mûr : le n'domo, avant la circoncision (qui déblaie la route de l'enfant vers le savoir), le komo, après la circoncision (introduction au savoir), le nama (enseignement de ce que l'on pourrait appeler la connaissance sociologique), le kono (la connaissance psychologique), le tyiwara (la connaissance cosmologique) et le kore (où l'on aboutit à la divinité qui fonde définitivement l'être humain). On comprend, dans ces conditions, combien il est difficile de dire ce qui est commun à toutes ces cérémonies initiatoires si l'on veut les aborder par leurs contenus ; il est par contre possible de trouver entre elles des similitudes formelles et des fonctions communes qui permettent de les traiter malgré tout comme un seul bloc.
Les cérémonies d'initiation tribales comprennent, comme tous les cérémonials de passage, des rites de séparation, de marge et d'agrégation.
Rites de séparation
Tout d'abord, l'enfant est séparé du groupe des femmes ; élevé jusqu'ici par sa mère, on le lui arrache souvent sous la forme d'un rapt violent. Les mères se lamentent, comme si leur enfant était mort. Il s'agit bien en fait d'une mort symbolique : le futur initié est censé avoir été avalé par un monstre, qui le dégorgera ensuite, ou tué par lui ; la grotte où il est conduit est la bouche du monstre ; la hutte où il sera initié dans la brousse a l'apparence du monstre mythique (Nouvelle-Guinée) ; cette opération prend aussi la forme d'une purification : bains, destruction des anciens vêtements, changement de nom. À la fin, l'enfant renaîtra ; chez les Kikuyu africains, la nouvelle naissance est marquée par la mise en position de l'enfant entre les jambes de sa mère à laquelle il est attaché par un boyau de mouton, symbolisant le cordon ombilical ; en Inde, il gît replié en position fœtale dans une peau ; ailleurs, il est couvert d'un drap. Dans une certaine mesure, les mutilations corporelles (circoncision, arrachage de certaines dents, scarification, tatouage des signes tribaux) constituent les marques apparentes de cet arrachement au monde des femmes pour l'entrée dans celui des hommes.
Rites de marge
Les rites de marge, de durée variable, comprennent tout un ensemble de brimades. Les enfants sont fouettés, ils doivent supporter la piqûre de fourmis venimeuses, ou de guêpes, se plonger dans l'eau glaciale, etc. On a donné des interprétations différentes de ces sévices, dont il reste encore des traces dans la société contemporaine (dans l'armée, pour les « bleus », ou dans les universités) : c'est une école de souffrances permettant au garçon de prouver qu'il est plus fort que la nature, que l'initiation lui a donné une puissance « magique » ou « mystique » capable de transcender le réel (J. Cazeneuve) ; c'est une méthode de dressage qui fait passer l'enfant de l'autorité des femmes à l'autorité des hommes, plus particulièrement des vieux, et qui assurera ainsi la conservation des coutumes ancestrales comme le contrôle social des anciennes générations sur les nouvelles (É. Durkheim).
À côté des sévices, dans cette même période de marge, il y a toute une resocialisation de l'enfant, ce qui a fait appeler les maisons ou les enclos d'initiation des « écoles de la brousse ». W. D. Hamblay a beaucoup insisté sur ce caractère d'instruction, de transmission de connaissances, comme d'éducation morale (le contrôle de soi-même appris à travers les souffrances physiques et la circoncision, stoïquement supportée ; la fraternité entre les candidats qui vivent ensemble et subissent les mêmes épreuves) ; parfois même, le candidat formé professionnellement devra par exemple se nourrir lui-même par la chasse ou la pêche ou bien apprendre les secrets d'un métier, comme celui de berger chez les éleveurs peul, ou celui de forgeron en Afrique de l'Ouest. Les sacra de la tribu sont présentés et expliqués : la voix du dieu ou des ancêtres n'est que le son du bull-roarer, parfois d'un tambour secret ; les esprits qui effraient les femmes et les enfants ne sont que des masques ; il ne s'agit pas en fait, comme on pourrait le croire, de « démystifier » les croyances religieuses ; il s'agit plus simplement de séparer une religion des hommes de la religion des femmes, de distinguer des niveaux superposés de significations des symboles mystiques, bref de faire passer la religion de l'exotérisme à l'ésotérisme. Les anciennes théories de l'initiation n'insistaient que sur les aspects moteurs des rites ; tout au plus signalaient-elles qu'au cours de cette période de marge on apprenait souvent une langue secrète aux candidats (nouveau signe pour eux de reconnaissance) et le trésor des mythes, des légendes de l'ethnie ; aujourd'hui, surtout après les travaux de Marcel Griaule pour l'Afrique et des anthropologues nord-américains pour les Indiens, on est amené à insister sur l'importance de cette connaissance ésotérique de la religion tribale, voire sur les procédés pédagogiques mis en place pour en faciliter l'apprentissage : dessins chez les Indiens, par exemple, présentation de parcelles d'objets réels dont on explique le sens caché chez les Bambara, apprentissage de proverbes ou de la résolution d'énigmes métaphysiques, qui donnent à ces écoles de la brousse l'allure de véritables universités audiovisuelles où l'on mémorise tout un système de correspondances mystiques, d'une cosmologie savante où l'on passe graduellement du concret aux degrés les plus élevés de l'abstrait et du spirituel.
Il faut ajouter, pour être complet, qu'au cours de cette période de marge les candidats ont échappé à un monde sans être encore intégrés dans un autre et se trouvent donc particulièrement « vulnérables » dans leurs corps meurtris par la circoncision ou les sévices, comme dans leurs âmes qui risquent d'être la proie des esprits de la brousse ; les adultes et les vieux qui dirigent les cérémonies doivent veiller sur leurs nouveaux enfants en train de renaître ; s'ils les font souffrir d'un côté, ils les protègent et les aident de l'autre (par exemple en simulant des combats contre les masques). Les candidats ont de même échappé aux contraintes de l'éducation enfantine sans être encore intégrés aux normes de la société des adultes ; ils peuvent connaître une période de licence : vols, liberté sexuelle, droit à injurier autrui.
Rites d'agrégation
L'initiation a créé un nouvel être, qu'il faut réintégrer dans la société, mais cette fois avec son statut définitif d'adulte, susceptible de se marier. Les rituels de sortie comprennent en gros deux séquences de réapprentissage de la vie quotidienne ; l'initié est censé avoir tout oublié, il ne sait plus marcher, parler, rire ; il retourne au village courbé, comme s'il ne savait avancer qu'à quatre pattes, il ne reconnaît plus ses parents, sa maison ; il faut donc lui donner de nouveau l'usage de ce qu'il a perdu. Mais ce retour chez les siens, avec un statut supérieur, est aussi, pour lui et pour ceux qui l'accueillent, une fête, et cette fête se marque par des chants, des danses, des processions solennelles.
Initiations féminines
Les initiations féminines sont relativement plus rares. Elles ont lieu généralement lors de la première menstruation, considérée comme le signe d'un changement de statut. La jeune fille est alors séparée de sa famille, recluse soit dans une pièce de la maison, soit dans une hutte construite au-dehors, où elle peut rester de quelques jours à plusieurs mois ; elle est soumise, durant cette période de réclusion, à des interdits alimentaires, parfois à des épreuves physiques (incisions sur le corps, scarification, piqûres de fourmis ou d'abeilles, perforations des lèvres chez les Amérindiens) ; elle est parfois aussi déflorée avec le doigt par un ancien ou soumise à l'excision du clitoris et des petites lèvres ; mais, qu'elle subisse ou non des sévices, elle reçoit toujours une éducation de la part de sa mère ou d'autres parents, éducation sexuelle et morale qui l'introduit à sa future vie de famille. Comme le garçon, elle est au cours de cette période particulièrement vulnérable ; des danses peuvent avoir lieu mimant la lutte de la société contre les périls surnaturels qui menacent la jeune menstruée ; il arrive aussi quelquefois que ces néophytes bénéficient alors d'une période de licence sexuelle. Des purifications (par le moyen de bains dans la rivière ou par des fumigations de tout le corps), des danses et des chants terminent le cérémonial et marquent le retour à la vie quotidienne.
Comme pour l'initiation masculine, le symbolisme de l'initiation féminine, tout au moins en Afrique, est un symbolisme de destruction de l'ancienne personnalité et de nouvelle naissance. Par exemple, chez les Venda, la fille est mise dans le khomba en position fœtale sous une couverture (placenta) ou dans un trou d'eau (eau matricielle), puis elle apprend les gestes de la vie et les danses des femmes, mais elle reste encore muette ; elle n'apprendra à parler et chanter qu'après ; dans le domba, qui suit le khomba et qui a lieu dans la cour royale, la récipiendaire est initiée au mythe de la création et le joue ; elle est informée de la signification secrète des sacra qui lui sont présentés, ainsi que des tabous et des lois qu'elle devra désormais respecter. On retrouve en somme, ici, des phénomènes analogues à ceux qui ont été succinctement décrits pour les Bambara : une série d'écoles successives, qui vont du khomba (dans le cadre du village) au domba (dans le centre du pays). C'est d'ailleurs là que les filles retrouvent les garçons, initiés de leur côté ; mais eux l'ont été dans la brousse, alors que les filles l'ont été dans leur village parental. Cette distinction est capitale, et semble valoir pour presque toutes les initiations féminines par opposition aux initiations masculines : les hommes naissent pour la vie civique alors que les filles ne naissent que pour la vie familiale ou, tout au plus, villageoise (B. Holas, A. Métraux, J. Roumeguère).
Les initiations religieuses
Les initiations tribales comprennent certes toujours des éléments religieux ; mais il existe, à côté, dans bien des sociétés, des confréries spécialisées (ou des sociétés secrètes) dans lesquelles on entre par une initiation particulière. Ici, le passage n'est plus du statut d'enfant au statut d'adulte, mais du domaine profane au domaine sacré. Bien entendu, on y retrouve le même schéma (il s'agit de détruire la personnalité ancienne pour accéder à une personnalité nouvelle, supérieure, donc d'une mort et d'une renaissance) et les mêmes séquences rituelles (rites de séparation, de marge et d'agrégation). On peut citer comme exemple les « sociétés d'esprits » des îles Banko où l'on est admis non seulement par initiation, mais aussi par paiement d'un droit d'entrée ; les candidats subissent des épreuves, reçoivent des enseignements ésotériques et auront dès lors le droit de porter les masques qui terrifient les non-initiés. Chez les Pueblos, il existe un grand nombre d'unités cérémonielles, en liaison non pas avec les clans, comme R. Lowie l'a démontré, mais avec les points cardinaux, les cérémonies à pratiquer (faire tomber la pluie, faire pousser le maïs, guérir telle ou telle maladie) ; chacune comprend d'ailleurs diverses sections et grades. Chez les Ojibway, l'initiation consiste à transformer le candidat en esprit par le moyen de la transe extatique. Mentionnons encore les « couvents » de certaines ethnies africaines (Yoruba, Fon, entre autres). On s'intéresse de plus en plus aujourd'hui à ces confréries, et aux danses de « possession » auxquelles elles donnent lieu, car si elles ne recouvrent pas toute la carte de l'Afrique, elles se répandent de plus en plus actuellement, d'Angola au Mozambique, de la côte du Sénégal à l'intérieur de l'Afrique vers l'Égypte, en réponse aux tensions sociales qui agitent un continent en pleine crise de décolonisation.
Pour les initiations religieuses, les rites de rupture avec le monde profane prennent la forme d'un bain dans le marigot, de la destruction des anciens vêtements et du port de vêtements nouveaux, etc., à la suite d'un appel de certains dieux, cet appel pouvant prendre la forme d'un rêve, d'une maladie, de troubles dans la vie familiale. Les rites de marge comportent l'apprentissage d'une langue liturgique, des chants, des danses, des mythes du dieu ou du génie qui a appelé le néophyte et dont celui-ci devient dès lors le médium, des tabous, alimentaires et sexuels, comme aussi une manipulation du corps pour le rendre perméable à l'incorporation d'un dieu ou d'un génie. Cette manipulation du corps se fait par l'ingestion de drogues hallucinogènes (comme celle de l'iloga dans le Bwiti du Gabon, où les hallucinations provoquées permettent aux initiés de monter dans le monde des ancêtres et d'y recevoir un message), par des jeûnes provocateurs de visions (comme chez les Amérindiens de Californie), par des bains d'herbes amenant des transes et suivis, au cours même de ces transes, d'un bain de sang (comme en Afrique de l'Ouest). Les rites de sortie comprennent la désignation d'un nouveau nom, le réapprentissage de la vie profane qui est supposée complètement oubliée, parfois la vente fictive de l'initié à de nouveaux individus (pour bien montrer qu'il n'appartient plus désormais, en tant que porteur d'un dieu, à ses parents ou à son lignage).
Les initiations magiques
L'initiation magique vise à compléter (au cas où le futur sorcier aurait déjà manifesté au préalable ses aptitudes par des névroses ou des comportements bizarres) ou bien à provoquer (s'il s'agit d'un individu apparemment normal) une personnalité aberrante, non point soumise à la condition humaine, mais au contraire s'en échappant pour obtenir des pouvoirs surnaturels. L'acquisition de ces pouvoirs ne peut se réaliser que par l'abandon des règles qui définissent l'humanité normale : il faut commettre l'inceste, ou bien tuer un membre de sa famille, parfois rester plusieurs jours dans une fosse, sans boire ni manger, lié au cadavre de l'homme qu'on a assassiné ; ou encore se livrer au jeûne, à l'errance dans la brousse, jusqu'à l'hallucination et à l'éclosion d'une crise violente destructrice de l'ancienne personnalité. Bien entendu, il existe aussi un apprentissage des secrets, de l'art des poisons, du contrôle de la transe, des rites magiques qui sont donnés par d'anciens sorciers. Malgré ces différences, fondamentales, entre les initiations magiques et les initiations tribales ou religieuses, les séquences reprennent le modèle bien connu de la mort de l'ancien homme et de la naissance d'un nouvel individu, comme on peut s'en rendre compte en étudiant les descriptions de ces initiations magiques, aussi bien chez les chamans sibériens ou esquimaux (M. Eliade) que chez les sorciers australiens (M. Mauss) : le candidat est tué par les esprits, dépecé, réduit à l'état de squelette, décervelé ; l'esprit le reconstitue, mais après avoir changé ses viscères, ou introduit à l'intérieur du nouveau corps une substance porteuse de pouvoir magique (par exemple des morceaux de quartz) ; parfois, au cours de cette initiation (qui, comme on le voit, se déroule dans l'imagination et non dans une cérémonie réelle), le candidat réalise une union sexuelle avec un esprit (une fiancée céleste) ; parfois il monte au ciel, descend sous terre, s'enfonce dans les gouffres sous-marins pour y rencontrer les génies et se battre avec eux. Les cérémonies publiques qui suivent cette initiation rêvée ne sont donc tout au plus que des cérémonies de consécration ou de reconnaissance par la société de la nouvelle personnalité du chaman ou du sorcier ; on lui fera subir certaines épreuves, pour vérifier qu'il a bien acquis des pouvoirs nouveaux (marcher sur des charbons brûlants, nager sous la glace, révéler l'avenir), ou encore il s'agira de réaliser symboliquement ce qui s'est passé imaginairement au cours de la crise extatique (l'escalade d'un arbre-échelle signifie par exemple la montée du sorcier dans le ciel) : parfois, plus simplement, on célèbre une fête qui consacre le chaman (par exemple, une fête de mariage, avec ses repas et ses danses, accompagne le mariage spirituel de l'initié avec sa « fiancée céleste »).
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Écrit par
- Roger BASTIDE : professeur honoraire à l'université de Paris-I
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