ARANY JÁNOS (1817-1882)
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L'apprentissage de la solitude
Après une dépression qui dura douze ans, il recommence à écrire en 1877 dans le calme de l'île Marguerite. Il publie L'Amour de Toldi(Toldiszerelme, 1879). La jeune génération se détourne de sa poésie qu'elle juge démodée, mais son art n'en atteint pas moins son sommet dans les ballades du recueil Fleurs d'automne (Őszikék) où, de l'obscurité des croyances populaires, jaillissent des images tourmentées.
Ce même recueil comprend des poèmes pleins d'amertume où Arany vieillissant constate avec une résignation ironique son dépaysement dans le monde nouveau :
« Croisant des maquignons cossus,
Des paquets de boue j'en reçus.
Pester, pourquoi ?
On s'écarte et l'on se nettoie. »
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Écrit par
- Antonia FONYI : chargée de recherche au C.N.R.S.
Classification
Autres références
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HONGRIE
- Écrit par Jean BÉRENGER , Lorant CZIGANY , Encyclopædia Universalis , Albert GYERGYAI , Pierre KENDE , Edith LHOMEL , Marie-Claude MAUREL et Fridrun RINNER
- 32 134 mots
- 19 médias
...inspiration, le célébrèrent d'autant plus qu'il mourut jeune à la fin de la guerre d'indépendance, après avoir suscité et salué la révolution. Son aîné et ami János Arany (1817-1882) s'attaqua avec lui et Vörösmarty à la traduction de Shakespeare pour le faire représenter au Théâtre national de Pest. Bien que...