ARÇON JEAN-CLAUDE ÉLÉONORE chevalier d' (1733-1800)
Originaire de Franche-Comté, le chevalier d'Arçon fréquente l'école du Génie de Mézières en 1753-1754. En 1791, il est promu maréchal de camp, directeur des fortifications de Franche-Comté. Il est membre du Comité national des fortifications. Il émigre en 1792 et revient en France avec le titre d'inspecteur général des fortifications : il rédige alors un mémoire sur les moyens de reprendre Toulon aux Anglais. Il est le premier à enseigner la fortification à l'École polytechnique. Il a rédigé de nombreux mémoires où il explique ses méthodes pour rénover la fortification bastionnée compromise par les progrès de l'artillerie (Considérations sur l'influence du génie de Vauban dans la balance des forces de l'État, Strasbourg, 1786). Innovant dans le domaine de la fortification, il invente en 1795 un ouvrage avancé de petite taille, appelé lunette d'Arçon, sorte de demi-lune, construite sur le front le plus exposé, à plusieurs centaines de mètres de la place à laquelle elle était reliée par un souterrain. En France, cinq places furent pourvues de ces ouvrages dont plusieurs sont conservés (Besançon : forts Touzey et Trois Chatels ; Montdauphin : redoute d'Eygliers).
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Écrit par
- Catherine BRISAC : docteur de troisième cycle en histoire de l'art, documentaliste chargée du vitrail à la sous-direction des Monuments historiques, conservateur adjoint du musée des Plans-reliefs
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