STOLTENBERG JENS (1959- )
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Dirigeant d’un pays prospère mais traversé par le doute
Au cours de son second mandat de chef du gouvernement, de 2005 à 2013, Stoltenberg, régnant seul sur le Parti travailliste après avoir évincé son rival Thorbjørn Jagland, affrontera la crise économique de 2008-2009, renforcera l’armée norvégienne et mettra fin à un différend frontalier vieux de trente ans avec la Russie en mer de Barents. Ces réalisations lui permettront de se présenter comme un Européen réaliste et atlantiste sachant traiter avec Moscou.
Jens Stoltenberg se dira profondément marqué par le massacre du 22 juillet 2011, qui vit un déséquilibré d’extrême droite, Anders Behring Breivik, commettre un attentat à la bombe devant le siège du gouvernement et ouvrir le feu sur de jeunes militants travaillistes réunis sur l’île d’Utøya, faisant un total de 77 morts et de 151 blessés. L’appel du Premier ministre à « plus de tolérance et plus d’ouverture », quelques jours après ce massacre, fut certes loué, mais une commission d’enquête faisant état de failles dans les services de renseignement contribuera à son échec électoral de 2013.
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Écrit par
- Olivier MARTY : enseignant en économie européenne à Sciences Po et à l'université de Paris
Classification
Médias
Autres références
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NORVÈGE
- Écrit par Marc AUCHET , Régis BOYER , Georges CHABOT , Encyclopædia Universalis , Lucien MUSSET et Claude NORDMANN
- 24 666 mots
- 24 médias
...d'immenses ressources sont encore inexploitées. Les gisements les plus prometteurs se trouvant toutefois dans les eaux territoriales russes, le gouvernement de Jens Stoltenberg, au pouvoir depuis 2005, a déployé une intense activité diplomatique pour défendre les intérêts norvégiens dans ce secteur. Un accord...