JEUX OLYMPIQUES Le relais de la flamme olympique
Le rituel moderne
La flamme est allumée à l'occasion d'une cérémonie organisée par le Comité olympique grec à Olympie, devant les ruines du temple d'Héra, par les rayons du Soleil qui frappent un miroir parabolique. Puis elle est placée dans une urne et transportée par une femme habillée en prêtresse de l'Antiquité jusqu'à l'ancien stade, où celle-ci la remet au premier relayeur. Pour les Jeux d'hiver, ce cérémonial comprend une variante : la flamme est transmise au premier relayeur non pas dans le stade, mais devant le monument érigé près de celui-ci à la mémoire de Pierre de Coubertin. Par ailleurs, pour éviter que les caprices de la météorologie contrarient la cérémonie, une « flamme de secours » aura été allumée auparavant selon ce procédé traditionnel par un jour de beau temps et conservée dans une lampe de sécurité : on s'en servira si le soleil n'est pas au rendez-vous le jour J. Les relayeurs prennent alors la direction d' Athènes, jusqu'au stade Panathénaïque.
Débute alors la deuxième phase du relais, désormais placé sous la responsabilité du comité d'organisation des Jeux à venir, qui détermine le parcours, les haltes, les modes de transport... À l'issue de ce parcours, le dernier relayeur pénètre dans le stade durant la cérémonie d'ouverture des Jeux et embrase la vasque.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Pierre LAGRUE : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs
- Encyclopædia Universalis : services rédactionnels de l'Encyclopædia Universalis
Classification
Média