JEUX OLYMPIQUES Les symboles olympiques
Deux éléments essentiels du cérémonial olympique apparaissent aux Jeux d'Anvers en 1920 : le drapeau olympique et le serment olympique. Ce cérémonial, composé de rituels et de symboles, semble aujourd'hui immuable. Il paraît même avoir existé sous sa forme actuelle depuis la renaissance des Jeux. Il n'en est rien : il s'est construit petit à petit, au fil des idées et du talent de diverses personnalités, en premier lieu de Pierre de Coubertin ; en outre, les éléments de ce cérémonial ont évolué au fil du temps pour épouser les problématiques nouvelles proposées à l'olympisme par les mutations du sport et du monde.
La flamme olympique
La flamme olympique est l'une des composantes les plus spectaculaires du cérémonial olympique : les Jeux s'ouvrent avec l'embrasement de la vasque, se ferment avec son extinction. Le rituel associé à la flamme s'inspire de cérémonies de l'Antiquité grecque, lui conférant un caractère sacré qui différencie les jeux Olympiques de toutes les autres compétitions internationales. Pourtant, la flamme n'a pas toujours existé : elle fut allumée pour la première fois à l'occasion des Jeux d'Amsterdam, en 1928. Le relais de la flamme olympique, aujourd'hui symbole de paix et d'amitié entre les peuples, fut pourtant institué pour les Jeux de Berlin en 1936, sur une idée de Carl Diem, secrétaire général du comité d'organisation, reprise par Joseph Goebbels, ministre de la Propagande nazi... Durant la cérémonie d'ouverture, le dernier relayeur fait en général le tour du stade en tenant la torche olympique avant d'embraser la vasque. Lors de la cérémonie de clôture, la vasque s'éteint, matérialisant la fin des Jeux.
La suite de cet article est accessible aux abonnés
- Des contenus variés, complets et fiables
- Accessible sur tous les écrans
- Pas de publicité
Déjà abonné ? Se connecter
Écrit par
- Pierre LAGRUE : historien du sport, membre de l'Association des écrivains sportifs
Classification